PS, Olivier Faure presque à la tête d’un parti en péril



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16 Mars 2018

Jeudi 15 mars au soir les adhérents du Parti Socialiste ont positionné en tête Olivier Faure avec 45% des suffrages. Stéphane Le Foll, bien que largement distancé, est qualifié pour le second tour. Pour Faure, la mission va être périlleuse lui qui est moins connu que Le Foll par le grand public.


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L’histoire ne dit pas la proportion des adhérents du PS à avoir voté Emmanuel Macron au premier tout de la présidentielle. Et pour éviter que le bateau ne sombre un peu plus vite, la direction du parti ne préfère pas trop savoir. Les 102 0000 militants dont l’ancienneté remonte à avant 2015 ont été invités à voter pour leur prochain premier secrétaire. Sans surprise, Olivier Faure a terminé en tête. Le favori des sondages a récolté 45% des voix ne laissant la deuxième place à Stéphane Le Foll avec 25% des suffrages. « Les deux autres candidats sont directement éliminés. M. Maurel, seul tenant de l’aile gauche du PS est arrivé troisième. « Je suis déçu, mais pas abattu », a-t-il confié au Monde  peu avant l’annonce officielle des résultats. Le premier signataire du texte n° 4 intitulé « L’Union et l’Espoir » n’a pas réussi à convaincre les militants des leçons à tirer du bilan de François Hollande qu’il a vilipendé tout au long de la campagne » relate le quotidien de l’après-midi.

Finalement, le parti n’est pas prêt à se reconstruire en opposition au bilan de François Hollande. Ce dernier est d’ailleurs venu voter pour envoyer un signal sur son intérêt pour ce parti qu’il a dirigé durant des années.

Au lendemain du vote, les représentants du parti ont insisté sur le fait que le vote était un signe de vigueur pour le parti. Les chiffres ne sont pourtant pas exceptionnels « Plus de 35 000 adhérents du PS auraient pris part au vote, selon les premières estimations. Pari réussi pour Rachid Temal, le coordinateur du parti, qui s’était fixé la barre des 30 000 votants avant le scrutin. Une participation qui reste tout de même inférieure à celle du dernier congrès de Poitiers, en 2015, où plus de 70 000 militants s’étaient déplacés pour désigner Jean-Christophe Cambadélis » note Le Monde.