53.000 Parisiens de moins en 5 ans
Pixabay/Walkerssk
Alors qu’avant 2012 la population de Paris était en croissance de près de 10.000 personnes par an, c’est l’inverse qui s’est joué par la suite : selon l’Insee, comme le rapporte Le Parisien le 1er janvier 2020, entre 2012 et 2017 la Capitale a vu le nombre de ses habitants chuter de 53.095. En 2017, année du dernier recensement par l’institut national de statistiques, Paris comptait 2.187.526 habitants, très exactement.
La baisse, d’une dizaine de milliers d’habitants par an en moyenne, est équivalente à 0,5% de la population chaque année. Si on est loin de la désertion, on remarque qu’à l’exception des 4ème, 9ème et 19ème arrondissements, tous les autres sont concernés par une baisse de leur nombre d’habitants. La baisse la plus importante, de 6,7% entre 2012 et 2017, concerne le 2ème arrondissement de Paris.
La baisse, d’une dizaine de milliers d’habitants par an en moyenne, est équivalente à 0,5% de la population chaque année. Si on est loin de la désertion, on remarque qu’à l’exception des 4ème, 9ème et 19ème arrondissements, tous les autres sont concernés par une baisse de leur nombre d’habitants. La baisse la plus importante, de 6,7% entre 2012 et 2017, concerne le 2ème arrondissement de Paris.
Une migration vers la banlieue ?
Le Parisien, en étudiant les données de l’Insee, fait remarquer que Paris est une exception en Île-de-France : tous les autres départements ont gagné des habitants entre 2012 et 2017, en particulier la Seine-Saint-Denis qui a vu sa population augmenter de 5,1%. Les Parisiens seraient-ils en train de migrer vers les départements voisins, moins chers mais, avec les transports en commun, pas si lointains du centre-ville ?
C’est une des raisons, mais pas la seule, qui explique la baisse de population à Paris : les prix très élevés de l’immobilier, qui a atteint des records, font que 18% des logements sont des résidences secondaires ou des meublés touristiques. Une tendance croissante malgré les tentatives de la Mairie d’endiguer le phénomène, notamment en limitant les jours de location autorisés. À cela s’ajoute une baisse de la natalité et une population vieillissante qui entraîne un nombre de décès supérieur au nombre de naissances.
C’est une des raisons, mais pas la seule, qui explique la baisse de population à Paris : les prix très élevés de l’immobilier, qui a atteint des records, font que 18% des logements sont des résidences secondaires ou des meublés touristiques. Une tendance croissante malgré les tentatives de la Mairie d’endiguer le phénomène, notamment en limitant les jours de location autorisés. À cela s’ajoute une baisse de la natalité et une population vieillissante qui entraîne un nombre de décès supérieur au nombre de naissances.