Au moins 2,5% de croissance en France en 2022
Malgré un début d’année décevant, notamment du fait de la guerre en Ukraine, et une fin d’année qui s’annonce morose selon l’Insee, le PIB de la France devrait terminer dans le vert en 2022. Bruno Le Maire, invité de LCI le 12 septembre 2022, s’aligne sur les prévisions de la Banque de France et annonce : « nous allons faire au moins 2,5% de croissance en 2022 ». C’est moins que ce qui était attendu lors des prévisions de 2021, mais c’est bien plus qu’avant la Covid-19.
Mais l’inflation élevée qui risque de ralentir la consommation et le prix élevé de l’énergie vont freiner la relance économique. Les prévisions pour 2023 restent incertaines, surtout si les estimations de l’Insee, qui s’attend à un quatrième trimestre 2022 de croissance nulle, se confirment. Bruno Le Maire ne le nie pas, mais il se veut optimiste.
Mais l’inflation élevée qui risque de ralentir la consommation et le prix élevé de l’énergie vont freiner la relance économique. Les prévisions pour 2023 restent incertaines, surtout si les estimations de l’Insee, qui s’attend à un quatrième trimestre 2022 de croissance nulle, se confirment. Bruno Le Maire ne le nie pas, mais il se veut optimiste.
La France ne sera pas en récession en 2023
« Il y a un vrai risque de récession en Allemagne, la situation est difficile aux États-Unis et le marché chinois est de plus en plus difficile parce que l'épidémie de Covid se poursuit : tout cela aura un impact en 2023 sur la France », a déclaré le locataire de Bercy sur LCI. Pour lui, si la croissance va bel-et-bien ralentir, elle restera « positive » sur l’ensemble de l’année.
Le ralentissement est en effet l’hypothèse privilégiée, notamment par la Banque de France qui prévoit un « net ralentissement » de l’économie française. La Banque Centrale Européenne, de son côté, estime le risque de récession plus que réel, surtout si les tensions avec la Russie conduisent à une coupure totale de son exportation de gaz vers l’Union européenne.
Le ralentissement est en effet l’hypothèse privilégiée, notamment par la Banque de France qui prévoit un « net ralentissement » de l’économie française. La Banque Centrale Européenne, de son côté, estime le risque de récession plus que réel, surtout si les tensions avec la Russie conduisent à une coupure totale de son exportation de gaz vers l’Union européenne.