Des ambitions financières à revoir à la hausse
En 2022, les chiffres étaient sans appel : les bâtiments français étaient à l'origine de 75 millions de tonnes de gaz à effet de serre, soit 18 % des émissions nationales. Un impact considérable qui place le secteur du bâtiment au centre des préoccupations environnementales. Face à cette réalité, Julie Laernoes et Marjolaine Meynier-Millefert, les députées à l'origine du rapport, ne cachent pas leur inquiétude et évoquent sans détour ce défi comme « l'un des plus grands chantiers du siècle ». Il ne s'agit plus seulement d'efficacité énergétique, mais d'une véritable responsabilité environnementale.
Si le gouvernement a déjà manifesté sa volonté d'agir en allouant 5 milliards d'euros pour la rénovation énergétique en 2024, cette enveloppe semble insuffisante selon les experts. Les députées Laernoes et Meynier-Millefert estiment nécessaire une rallonge de « 14 milliards d’euros supplémentaires d'ici à 2030 ». Et pour garantir la confiance des acteurs de la rénovation et des investisseurs, elles proposent la mise en place d'une loi de programmation dédiée pour assurer une continuité et une stabilité des investissements.
Si le gouvernement a déjà manifesté sa volonté d'agir en allouant 5 milliards d'euros pour la rénovation énergétique en 2024, cette enveloppe semble insuffisante selon les experts. Les députées Laernoes et Meynier-Millefert estiment nécessaire une rallonge de « 14 milliards d’euros supplémentaires d'ici à 2030 ». Et pour garantir la confiance des acteurs de la rénovation et des investisseurs, elles proposent la mise en place d'une loi de programmation dédiée pour assurer une continuité et une stabilité des investissements.
Vers la création d'une banque de la rénovation ?
Face aux coûts parfois exorbitants de la rénovation, une idée innovante voit le jour : la création d'une « banque de la rénovation ». En s'inspirant de l'Allemagne, cette institution publique aurait pour mission d'offrir des prêts préférentiels dédiés à la rénovation énergétique. Outre le fait de donner un coup de pouce financier aux particuliers, cette initiative pourrait avoir un effet boule de neige sur l'ensemble du secteur, stimulant l'activité et créant une dynamique positive pour l'industrie de la rénovation.
La situation est préoccupante : la France compte 7,2 millions de logements considérés comme des passoires énergétiques. L'objectif fixé est ambitieux : d'ici 2050, 95% du parc immobilier français devra avoir bénéficié d'une rénovation globale et performante. Mais comment y parvenir ? Les députées Laernoes et Meynier-Millefert préconisent une révision des "processus décisionnels" en copropriété et un impératif de travaux pour les bâtiments les plus énergivores. Conscientes des obstacles financiers, elles plaident pour une augmentation significative des dépenses publiques en faveur de la rénovation et pour une facilitation de l'accès aux prêts dédiés.
La situation est préoccupante : la France compte 7,2 millions de logements considérés comme des passoires énergétiques. L'objectif fixé est ambitieux : d'ici 2050, 95% du parc immobilier français devra avoir bénéficié d'une rénovation globale et performante. Mais comment y parvenir ? Les députées Laernoes et Meynier-Millefert préconisent une révision des "processus décisionnels" en copropriété et un impératif de travaux pour les bâtiments les plus énergivores. Conscientes des obstacles financiers, elles plaident pour une augmentation significative des dépenses publiques en faveur de la rénovation et pour une facilitation de l'accès aux prêts dédiés.