Vinci Autoroutes menace d’une forte hausse des prix
Vinci Autoroutes, en particulier, a exprimé de fortes inquiétudes concernant cette nouvelle taxe. Le groupe a assuré que si elle entrait en vigueur, il sera contraint de faire exploser le prix des péages en 2024. Une augmentation des tarifs de péage de l'ordre de 5% a été évoquée par le concessionnaire, en réponse à cette taxe de 4,6% sur leur chiffre d'affaires. Une taxe qui, toutes entreprises confondues, devrait rapporter 600 millions d’euros aux caisses de l’État.
Le risque de voir les tarifs des péages augmenter plus fortement que l’inflation, cette dernière étant attendue à moins de 5% par l’Insee sur l’ensemble de l’année 2023, n’a pas manqué de faire réagir les premiers concernés, à savoir les automobilistes. D’autant plus que le gouvernement avait promis qu’après la forte hausse des tarifs de février 2023, les prix n’auraient pas augmenté d’autant en 2024.
Le risque de voir les tarifs des péages augmenter plus fortement que l’inflation, cette dernière étant attendue à moins de 5% par l’Insee sur l’ensemble de l’année 2023, n’a pas manqué de faire réagir les premiers concernés, à savoir les automobilistes. D’autant plus que le gouvernement avait promis qu’après la forte hausse des tarifs de février 2023, les prix n’auraient pas augmenté d’autant en 2024.
Clément Beaune rejette toute hausse supérieure à 3%
Clément Beaune, ministre délégué aux Transports, est intervenu sur RMC le 29 novembre 2023 pour répondre à la polémique. Il a fermement assuré que la hausse des péages pour l'année 2024 serait maintenue en dessous de 3%, un taux bien inférieur à celui annoncé par Vinci. Le ministre a également clarifié que cette taxe n'aurait aucun impact direct sur l'évolution des péages, contredisant ainsi les déclarations des sociétés d'autoroutes.
L’augmentation des tarifs en 2024 aura donc lieu, mais le ministre a tenu à rappeler à Vinci que l’entreprise n’est pas libre de faire ce qu’elle veut. Si elle peut proposer des augmentations pour les tarifs des péages, les contrats qui lient les concessionnaires à l’État priment ; et ces contrats précisent que c’est bien l’État qui décide des hausses.
L’augmentation des tarifs en 2024 aura donc lieu, mais le ministre a tenu à rappeler à Vinci que l’entreprise n’est pas libre de faire ce qu’elle veut. Si elle peut proposer des augmentations pour les tarifs des péages, les contrats qui lient les concessionnaires à l’État priment ; et ces contrats précisent que c’est bien l’État qui décide des hausses.