Pénurie et restrictions d’exportation
Pixabay/Michi-Nordlicht
La pénurie n’est pas forcément réelle mais risque d’être le fait d’une série de causes à effet multiples. C’est le Chinois Qu Dongyu, à la tête de la FAO, la branche alimentaire de l’ONU, qui le dit dans un communiqué de presse publié le 1er mars 2020. Le communiqué est également signé par le président de l’OMC, Roberto Azevedo, et le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé, l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus.
Selon eux, ce qu’il risque de se produire ce sont surtout des « incertitudes liées à la disponibilité de nourriture » dans certains pays du monde, en particulier les producteurs agricoles majeurs. Cela devrait alors avoir un effet néfaste sur la chaîne d’approvisionnement mondiale car il y a un risque de « déclencher une vague de restrictions à l’exportation ».
Selon eux, ce qu’il risque de se produire ce sont surtout des « incertitudes liées à la disponibilité de nourriture » dans certains pays du monde, en particulier les producteurs agricoles majeurs. Cela devrait alors avoir un effet néfaste sur la chaîne d’approvisionnement mondiale car il y a un risque de « déclencher une vague de restrictions à l’exportation ».
Plusieurs inquiétudes planent sur le secteur alimentaire
Cette vague de restrictions d’exportation aurait alors pour effet de casser les chaînes d’approvisionnement, causant encore plus de pénuries et de restrictions. De quoi, au final, créer des problèmes de pénuries dans le monde entier… alors même qu’il n’y a pas réellement de problème de production.
À cela s’ajoutent également un « ralentissement de la circulation des travailleurs de l’industrie agricole et alimentaire », lié aux fermetures des frontières… un phénomène que la France subit de plein fouet. Sans compter les « retards aux frontières pour les containers » qui peuvent entraîner une dégradation de la nourriture qui y est stockée et « un gâchis de produits périssables ».
Pour les chefs des trois institutions mondiales, la solution est simple : « lorsqu'il est question de protéger la santé et le bien-être de leurs concitoyens, les pays doivent s'assurer que l'ensemble des mesures commerciales ne perturbe pas la chaîne de l'approvisionnement alimentaire ».
À cela s’ajoutent également un « ralentissement de la circulation des travailleurs de l’industrie agricole et alimentaire », lié aux fermetures des frontières… un phénomène que la France subit de plein fouet. Sans compter les « retards aux frontières pour les containers » qui peuvent entraîner une dégradation de la nourriture qui y est stockée et « un gâchis de produits périssables ».
Pour les chefs des trois institutions mondiales, la solution est simple : « lorsqu'il est question de protéger la santé et le bien-être de leurs concitoyens, les pays doivent s'assurer que l'ensemble des mesures commerciales ne perturbe pas la chaîne de l'approvisionnement alimentaire ».