On travaille mieux dans une très petite entreprise. C’est ce qui ressort d’une étude menée par l’Observatoire Alptis de la protection sociale. L’organisme, dont la vocation est améliorer la connaissance des systèmes de protection sociale des employés note que 68% des salariés des TPE se disent peu ou carrément pas stressés dans leur entreprise. L’enquête va plus loin : 80% se déclarent même heureux au boulot.
En cause, une pression moins importante que dans les entreprises de plus grosse taille. De la même façon il semblerait que l’absentéisme soit moins fréquent dans les entreprises ayant moins de dix salariés. L’année dernière, il était de 4,3% contre 4,7% dans les grands groupes. Ceci dit, la différence reste ténue. Le sociologue au CNRS, Marc Loriol, confie ainsi sur le site de 20 Minutes.fr que « La situation des salariés de TPE est paradoxale, car ils bénéficient de conditions de travail moins favorables que leurs confrères travaillant dans des entreprises plus grandes, mais se plaignent moins du stress. » Dans les faits, 27 % des employés dans de très petites entreprises travaillent plus de 39 heures par semaine contre… 6,4% des salariés de sociétés comprenant plus de dix employés. Quant à leur rémunération, elle serait en moyenne inférieure de 19%. Alors quoi ?
L’Observatoire Alptis de la protection sociale pointe plusieurs raisons. Un dirigeant plus facile d’accès d’une part. D’autre part, un état d’esprit qui colle à la boîte, une meilleure ambiance et un engagement commun : « Dans les TPE, l’engagement personnel des salariés est très fort, ce qui leur permet de supporter plus aisément certaines contraintes ». Le format des entreprises, souvent familiales ou artisanales, entre également en ligne de compte.
«Les rapports sociaux y sont plus personnels et le dialogue est facilité. La solidarité entre collègue atténue aussi considérablement le stress. Les conflits sont désamorcés avant qu’ils ne dégénèrent et les problèmes sont gérés de façon informelle.», explique Marc Loriol. Tout cela évidemment est à double tranchant : le stress peut être ressenti de façon plus forte que dans un grand groupe, la proximité entre les employés et leur patron étant plus importante. À noter aussi, le manque d’instance représentative du personnel. Pour autant, il semble plus agréable de travailler dans une petite structure.
En cause, une pression moins importante que dans les entreprises de plus grosse taille. De la même façon il semblerait que l’absentéisme soit moins fréquent dans les entreprises ayant moins de dix salariés. L’année dernière, il était de 4,3% contre 4,7% dans les grands groupes. Ceci dit, la différence reste ténue. Le sociologue au CNRS, Marc Loriol, confie ainsi sur le site de 20 Minutes.fr que « La situation des salariés de TPE est paradoxale, car ils bénéficient de conditions de travail moins favorables que leurs confrères travaillant dans des entreprises plus grandes, mais se plaignent moins du stress. » Dans les faits, 27 % des employés dans de très petites entreprises travaillent plus de 39 heures par semaine contre… 6,4% des salariés de sociétés comprenant plus de dix employés. Quant à leur rémunération, elle serait en moyenne inférieure de 19%. Alors quoi ?
L’Observatoire Alptis de la protection sociale pointe plusieurs raisons. Un dirigeant plus facile d’accès d’une part. D’autre part, un état d’esprit qui colle à la boîte, une meilleure ambiance et un engagement commun : « Dans les TPE, l’engagement personnel des salariés est très fort, ce qui leur permet de supporter plus aisément certaines contraintes ». Le format des entreprises, souvent familiales ou artisanales, entre également en ligne de compte.
«Les rapports sociaux y sont plus personnels et le dialogue est facilité. La solidarité entre collègue atténue aussi considérablement le stress. Les conflits sont désamorcés avant qu’ils ne dégénèrent et les problèmes sont gérés de façon informelle.», explique Marc Loriol. Tout cela évidemment est à double tranchant : le stress peut être ressenti de façon plus forte que dans un grand groupe, la proximité entre les employés et leur patron étant plus importante. À noter aussi, le manque d’instance représentative du personnel. Pour autant, il semble plus agréable de travailler dans une petite structure.