Le pétrole repasse au-dessus des 70 dollars
Pixabay/drpepperscott230
Plusieurs analystes s’attendaient à ce que le seuil symbolique des 70 dollars allait être franchi par le baril de brut avant la fin du mois de mars 2021. Ce fut le cas lundi 8 mars 2021, avant l’ouverture des Bourses européennes, lorsque le prix du Brent a dépassé les 70,70 dollars.
Une hausse qui est due à la fois à la décision prise début mars 2021 par l’OPEP+ de laisser inchangée sa production de brut, qui a été fortement réduite pour faire face à la crise sanitaire, et à une tentative d’attaque sur la plus grande raffinerie du monde en Arabie Saoudite, attaque qui n’a eu que peu de conséquences.
Or, la barre des 70 dollars en Bourse n’avait plus été franchie par le brut depuis mai 2019. Le prix du baril est donc revenu à des niveaux d’avant-crise.
Une hausse qui est due à la fois à la décision prise début mars 2021 par l’OPEP+ de laisser inchangée sa production de brut, qui a été fortement réduite pour faire face à la crise sanitaire, et à une tentative d’attaque sur la plus grande raffinerie du monde en Arabie Saoudite, attaque qui n’a eu que peu de conséquences.
Or, la barre des 70 dollars en Bourse n’avait plus été franchie par le brut depuis mai 2019. Le prix du baril est donc revenu à des niveaux d’avant-crise.
Le seuil d’équilibre des finances saoudiennes
Ce niveau du Brent au-dessus des 70 dollars n’aura pas duré longtemps, le baril ayant rechuté sous les 69 dollars à 12 heures le 8 mars 2021. Mais la tendance haussière du pétrole devrait lui permettre de se stabiliser au-delà de ce seuil, très important pour l’Arabie Saoudite.
70 dollars le baril est en effet le prix qui, théoriquement, permet à l’Arabie Saoudite d’avoir un budget à l’équilibre, le pays finançant majoritairement ses dépenses avec la vente du brut. La chute historique du pétrole en 2020 a en effet retiré sa manne financière au chef de file de l’OPEP, si bien que le pays a enregistré un déficit de 79 milliards de dollars sur l’année.
70 dollars le baril est en effet le prix qui, théoriquement, permet à l’Arabie Saoudite d’avoir un budget à l’équilibre, le pays finançant majoritairement ses dépenses avec la vente du brut. La chute historique du pétrole en 2020 a en effet retiré sa manne financière au chef de file de l’OPEP, si bien que le pays a enregistré un déficit de 79 milliards de dollars sur l’année.