La Russie et l’Arabie Saoudite s’allient pour faire grimper le prix du baril
À la tête de cette initiative, l'Arabie Saoudite et la Russie ont annoncé fin février 2024 des coupes dans leur production de pétrole : un million de barils par jour pour le premier, et 471.000 barils par jour pour le second. Ces réductions s'ajoutent à une précédente baisse de 500.000 barils par jour annoncée en avril 2023.
L'OPEP+, en prenant ces mesures, espère contrer la baisse des prix du brut observée depuis le début de l'année 2024, où le baril s'échangeait à des valeurs inférieures à celles de 2023. En réduisant l'offre, l'alliance vise à créer une tension sur les prix, espérant ainsi maximiser les retours financiers pour ses pays membres. Cette politique a déjà porté ses fruits : à la veille de l'annonce, les prix du West Texas Intermediate (WTI) américain et du Brent de la mer du Nord ont grimpé, atteignant respectivement 79,87 dollars et 83,56 dollars le baril.
L'OPEP+, en prenant ces mesures, espère contrer la baisse des prix du brut observée depuis le début de l'année 2024, où le baril s'échangeait à des valeurs inférieures à celles de 2023. En réduisant l'offre, l'alliance vise à créer une tension sur les prix, espérant ainsi maximiser les retours financiers pour ses pays membres. Cette politique a déjà porté ses fruits : à la veille de l'annonce, les prix du West Texas Intermediate (WTI) américain et du Brent de la mer du Nord ont grimpé, atteignant respectivement 79,87 dollars et 83,56 dollars le baril.
Les prix du pétrole augmentent… et donc ceux des carburants
C'est une équation simple : lorsque les prix du brut augmentent, ceux des carburants suivent. Avec les récentes hausses, les analystes anticipent une répercussion quasi immédiate sur le prix de l'essence et du diesel à la pompe. Déjà, le baril de Brent s'échange à environ 5 dollars de plus qu'au début février 2024, et près de 10 dollars de plus que début janvier de la même année. Le tendance haussière laisse présager une augmentation des coûts pour les consommateurs français dans les semaines à venir, avec la possibilité que le prix du litre de carburant franchisse le seuil psychologique des 2 euros.
La question brûlante reste de savoir jusqu'où grimperont les prix et comment cela affectera le quotidien des Français. Surtout que certaines aides d’État, comme le chèque carburant de 100 euros promis en 2023, pourraient ne pas être reconduites.
La question brûlante reste de savoir jusqu'où grimperont les prix et comment cela affectera le quotidien des Français. Surtout que certaines aides d’État, comme le chèque carburant de 100 euros promis en 2023, pourraient ne pas être reconduites.