Un scooter produit en France : haut de gamme aux design et détails soignés
Capture d'écran - www.peugeot.com
Présenté comme une stratégie pour redresser les ventes de scooter de la marque Peugeot en France, le Metropolis vient concurrencer directement le leader du secteur, Piaggio, qui en 2006 avait commencé à introduire ses modèles de scooter à trois roues. De grosse cylindrée (399cm3), il fait partie de la classe haut de gamme et est à ce titre doté de nombreux équipements, sensés justifier son prix élevé puisqu’il faut tout de même débourser 8 990 € pour s’offrir le luxe de le conduire. Il aura donc fallu plus de cinq ans à la filiale scooter de Peugeot pour sortir ce modèle trois roues. Il n’en demeure pas moins que les détails sont soignés et les accessoires bien pensés.
Parmi les équipements citons en vrac, le frein de parking électronique, le système de Smart Key permettant un démarrage mains libres dans un rayon de 1,5 mètres autour du véhicule, une prise pour recharger son téléphone portable, un pare-brise facilement réglable, la possibilité d’intégrer un support GPS et smartphone. De plus, le freinage possède un système de couplage qui s’actionne à l’aide de la pédale présente sur le plancher ou du levier gauche présent sur le guidon, et qui permet une répartition de la force exercée entre l’avant et l’arrière de la machine. Cependant, l’aspect le plus remarquable de ce modèle tient à sa mécanique : il propose un système de train avant totalement repensé par rapport aux classiques Piaggio. Au lieu de posséder chacune son autonomie, les deux roues avant inclinables sont liées par un parallélogramme déformable qui rend la structure plus robuste, mais ne joue en rien sur l’indépendance de chaque roue. Ces dernières peuvent être bloquées à l’arrêt, à l’aide d’un bouton au guidon, permettant de garder ses pieds sur le plancher lors d’un feu rouge par exemple. Autre aspect remarquable sur le plan mécanique : son moteur. Entièrement élaboré à l’aide de l’investissement en R&D, le moteur de 399cm3, propose une puissance maximale de 37,2 chevaux à 7 000 tours minute.
En outre, on notera la stratégie marketing visant à rappeler le design propre à la marque Peugeot, présent sur ses automobiles (notamment les 208 et 2008). Les feux arrière en forme de boomerang ainsi que ceux avant, composés de leds pour un éclairage diurne, évoquent la signature visuelle de la marque. Tout est pensé afin de donner « le » caractère Peugeot, une ligne un design caractéristique. Il s’agit de perpétuer l’image d’une marque.
Au-delà de ces caractéristiques techniques et des détails marketing, soulignons que le scooter trois-roues de Peugeot est produit en France. Un revirement stratégique, puisque depuis la moitié des années 2000, Peugeot Scooter a fait le choix d’une délocalisation d’une partie de sa production en Chine, et récemment l’usine française de Dannemarie, dans le Haut-Rhin a vu ses portes se fermer en 2012. C’est dans le segment du haut de gamme que Peugeot décide donc de relancer sa production en France et l’enjeu du Metropolis est de lancer une production dont les marges permettraient de légitimer la présence d’une usine en France. Premier marché d’Europe, le marché français concentre environ huit ventes de trois-roues sur dix. Dans ce contexte dominé par Piaggio, le constructeur français souhaiterait monter à 30 % du marché. Aussi, le lancement du Metropolis produit-il un recrutement de 100 intérimaires en plus des 550 salariés du site du Doubs. Enfin, si l’assemblage est censé rester en France, 85 % des pièces devraient provenir d’Europe.
Parmi les équipements citons en vrac, le frein de parking électronique, le système de Smart Key permettant un démarrage mains libres dans un rayon de 1,5 mètres autour du véhicule, une prise pour recharger son téléphone portable, un pare-brise facilement réglable, la possibilité d’intégrer un support GPS et smartphone. De plus, le freinage possède un système de couplage qui s’actionne à l’aide de la pédale présente sur le plancher ou du levier gauche présent sur le guidon, et qui permet une répartition de la force exercée entre l’avant et l’arrière de la machine. Cependant, l’aspect le plus remarquable de ce modèle tient à sa mécanique : il propose un système de train avant totalement repensé par rapport aux classiques Piaggio. Au lieu de posséder chacune son autonomie, les deux roues avant inclinables sont liées par un parallélogramme déformable qui rend la structure plus robuste, mais ne joue en rien sur l’indépendance de chaque roue. Ces dernières peuvent être bloquées à l’arrêt, à l’aide d’un bouton au guidon, permettant de garder ses pieds sur le plancher lors d’un feu rouge par exemple. Autre aspect remarquable sur le plan mécanique : son moteur. Entièrement élaboré à l’aide de l’investissement en R&D, le moteur de 399cm3, propose une puissance maximale de 37,2 chevaux à 7 000 tours minute.
En outre, on notera la stratégie marketing visant à rappeler le design propre à la marque Peugeot, présent sur ses automobiles (notamment les 208 et 2008). Les feux arrière en forme de boomerang ainsi que ceux avant, composés de leds pour un éclairage diurne, évoquent la signature visuelle de la marque. Tout est pensé afin de donner « le » caractère Peugeot, une ligne un design caractéristique. Il s’agit de perpétuer l’image d’une marque.
Au-delà de ces caractéristiques techniques et des détails marketing, soulignons que le scooter trois-roues de Peugeot est produit en France. Un revirement stratégique, puisque depuis la moitié des années 2000, Peugeot Scooter a fait le choix d’une délocalisation d’une partie de sa production en Chine, et récemment l’usine française de Dannemarie, dans le Haut-Rhin a vu ses portes se fermer en 2012. C’est dans le segment du haut de gamme que Peugeot décide donc de relancer sa production en France et l’enjeu du Metropolis est de lancer une production dont les marges permettraient de légitimer la présence d’une usine en France. Premier marché d’Europe, le marché français concentre environ huit ventes de trois-roues sur dix. Dans ce contexte dominé par Piaggio, le constructeur français souhaiterait monter à 30 % du marché. Aussi, le lancement du Metropolis produit-il un recrutement de 100 intérimaires en plus des 550 salariés du site du Doubs. Enfin, si l’assemblage est censé rester en France, 85 % des pièces devraient provenir d’Europe.
L’avantage du marché des trois roues : plus flexible qu’une automobile et davantage sécurisé qu’un scooter classique
La sécurité du scooter est souvent ce qui rebute bon nombre d’usagers potentiels. Notamment les automobilistes qui souhaitent passer à un moyen de transport plus fluide, particulièrement en agglomération. L’avantage des scooters trois-roues réside dans sa sécurité bien plus présente au niveau de la tenue de route qu’un deux-roues classique, mais aussi d’absorption des chocs en cas d’accident. En outre, il propose un intermédiaire intéressant entre la voiture, trop encombrante en ville, et de moins en moins plébiscitée à cause des bouchons inévitables, et le scooter, trop léger et trop peu puissant, possédant des rangements limités. Enfin, l’image proposée reflète celle d’une personne dynamique, qui reste en phase avec l’image et le prix de ce véhicule léger, haut de gamme.
Seul point d’ombre à ces commodités, la réglementation actuelle (depuis le 1er janvier 2011 oblige, lorsqu’il possède un permis B, le conducteur à passer une formation de sept heures. Ce qui reste toutefois assez léger.
Seul point d’ombre à ces commodités, la réglementation actuelle (depuis le 1er janvier 2011 oblige, lorsqu’il possède un permis B, le conducteur à passer une formation de sept heures. Ce qui reste toutefois assez léger.
Un positionnement de challenger sur le segment des scooters trois roues
Avec la sortie du Metropolis Peugeot se positionne clairement en challenger face à Piaggio. Cette position s’intercale dans un marché qui reste prometteur, avec plus de 30 millions de deux-roues motorisés en circulation en Europe. Et d’ici la fin juillet, Peugeot sera déjà capable de fournir 1 000 véhicules, pour rester toutefois en dessous des 4 000 véhicules produits par an. La principale inconnue reste malgré tout la capacité du marché à s’étendre et accueillir la concurrence.