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Il était un des trois derniers compagnons de la libération. Pierre Simonet, 99 ans, est mort jeudi à l’âge de 99 ans. L’Élysée a annoncé la triste nouvelle par communiqué officiel. « Seuls deux compagnons de la Libération lui survivent - Daniel Cordier et Hubert Germain, tous deux centenaires -, sur les 1.038 distingués par le général de Gaulle pour leur engagement au sein de la France libre pendant l'Occupation allemande. Son décès fait suite à celui d'un autre compagnon, d'Edgard Tupët-Thomet, décédé le 9 septembre à l'âge de 100 ans » précise Le Figaro .
En réponse à l’appel du 17 juin 1940, Pierre Simonent file depuis Saint Jean de Luz vers l’Angleterre. D’abord à l’artillerie au sein des Forces françaises libres (FFL), il est envoyé au Cameroun jusqu’à début 1941. Puis « part pour Damas où est formé le 1er régiment d'artillerie des FFL. Nommé brigadier, il est chargé de l'observation et des transmissions. Il prend part aux batailles de Bir-Hakeim, d'El Alamein et de Takrouna puis prend part, à partir d'avril 1944, à la campagne d'Italie. Il réalise son rêve de devenir aviateur : nommé « observateur sur avion léger », il prend place à bord de petits piperclub et survole les lignes ennemies pour collecter des renseignements. Il signale les emplacements des pièces d'artillerie et des chars allemands. »
250 heures de vols et plus de 130 missions lui valent cinq citations et la récompense de Compagnon de la libération le 27 décembre 1945. Après la guerre il a représenté la France au sein des institutions internationales, nous apprend Le Figaro : « En 1958, il entre dans la fonction publique internationale : il est envoyé par l'organisation des Nations unies pour l'agriculture et l'alimentation (FAO) dans le bassin du Mékong. Il entre ensuite à l'ONU, qui l'envoie en 1959 et 1960 en Iran comme conseiller en statistiques économiques. Il entre ensuite à l'OCDE puis, en 1964, au Fonds monétaire international qui l'envoie en Haïti, au Salvador, aux Comores et au Lesotho avant de prendre sa retraite en 1985 ».
En réponse à l’appel du 17 juin 1940, Pierre Simonent file depuis Saint Jean de Luz vers l’Angleterre. D’abord à l’artillerie au sein des Forces françaises libres (FFL), il est envoyé au Cameroun jusqu’à début 1941. Puis « part pour Damas où est formé le 1er régiment d'artillerie des FFL. Nommé brigadier, il est chargé de l'observation et des transmissions. Il prend part aux batailles de Bir-Hakeim, d'El Alamein et de Takrouna puis prend part, à partir d'avril 1944, à la campagne d'Italie. Il réalise son rêve de devenir aviateur : nommé « observateur sur avion léger », il prend place à bord de petits piperclub et survole les lignes ennemies pour collecter des renseignements. Il signale les emplacements des pièces d'artillerie et des chars allemands. »
250 heures de vols et plus de 130 missions lui valent cinq citations et la récompense de Compagnon de la libération le 27 décembre 1945. Après la guerre il a représenté la France au sein des institutions internationales, nous apprend Le Figaro : « En 1958, il entre dans la fonction publique internationale : il est envoyé par l'organisation des Nations unies pour l'agriculture et l'alimentation (FAO) dans le bassin du Mékong. Il entre ensuite à l'ONU, qui l'envoie en 1959 et 1960 en Iran comme conseiller en statistiques économiques. Il entre ensuite à l'OCDE puis, en 1964, au Fonds monétaire international qui l'envoie en Haïti, au Salvador, aux Comores et au Lesotho avant de prendre sa retraite en 1985 ».