Contraception d’urgence : une gratuité encore sous conditions en France
Autorisée en vente libre en pharmacie, la contraception d’urgence n’est pas totalement gratuite en France. La gratuité est possible pour les mineurs, mais aussi pour les 18-26 ans sous réserve d’avoir une ordonnance médicale. Or, ce passage obligé auprès d’un médecin est un problème : la contraception d’urgence fonctionnant le plus efficacement sous 24 heures, le délai est primordial. Alors qu’obtenir une consultation chez un médecin peut être compliqué à court terme.
De plus, pour les +26 ans, ordonnance ou non, la contraception d’urgence n’est jamais gratuite. Elle leur coûte donc de l’argent, ce qui risque de peser sur les personnes les plus fragiles. Le ministre de la Santé prévoit donc, dans le Projet de loi de finances de la Sécurité sociale (PLFSS) 2023, d’élargir la gratuité de la pilule du lendemain à tous, sans conditions.
De plus, pour les +26 ans, ordonnance ou non, la contraception d’urgence n’est jamais gratuite. Elle leur coûte donc de l’argent, ce qui risque de peser sur les personnes les plus fragiles. Le ministre de la Santé prévoit donc, dans le Projet de loi de finances de la Sécurité sociale (PLFSS) 2023, d’élargir la gratuité de la pilule du lendemain à tous, sans conditions.
Les tests de dépistages IST et MST seront également gratuits
Autre mesure annoncée dans l’entretien : un élargissement de la gratuité sans ordonnance des tests de dépistage pour les IST (Infections sexuellement transmissibles) et les MST (Maladies sexuellement transmissibles), mais uniquement pour les moins de 26 ans. Actuellement, seul le dépistage du Sida est gratuit sans ordonnance pour les moins de 26 ans, mais François Braun juge que c’est insuffisant, le Sida n’étant qu’une partie des risques que représentent les relations sexuelles, notamment non protégées.
Il évoque également, dans cet entretien, la question de l’éducation sexuelle de la part de l’Éducation nationale, régulièrement pointée du doigt comme insuffisante, ou encore la contraception dite masculine. Mais sans faire d’annonces majeures à ce sujet.
Il évoque également, dans cet entretien, la question de l’éducation sexuelle de la part de l’Éducation nationale, régulièrement pointée du doigt comme insuffisante, ou encore la contraception dite masculine. Mais sans faire d’annonces majeures à ce sujet.