Creative Commons - Pixabay
Y aura-t-il la semaine prochaine une ruée de non vaccinés aux États-Unis ? « Les États-Unis vont lever le 11 mai au soir l'obligation d'être vacciné contre le Covid-19 qui concerne les fonctionnaires fédéraux et les voyageurs internationaux arrivant par les airs, a annoncé lundi la Maison Blanche. Cette levée de l'obligation vaccinale correspond à la fin de l'état d'urgence sanitaire décrété en janvier 2020. Les États-Unis sont officiellement le pays qui a payé le plus lourd tribut à la pandémie, avec plus d'un million de morts. Depuis janvier 2021, c'est-à-dire depuis l'investiture du président Joe Biden, «les morts dues au Covid-19 ont baissé de 95% et les hospitalisations de presque 91%», explique l'exécutif américain dans un communiqué. Il ajoute qu'au moment où 270 millions d'Américains ont reçu au moins une dose de vaccin contre le Covid-19, «nous ne sommes plus dans la même phase de réponse à la pandémie qu'au moment où ces obligations ont été mises en place.» », rapporte l’Agence France presse.
Les décisions de ce type tombent les uns après les autres aux quatre coins du monde. Ouvrant une ère post covid qui n’a pas pour autant clôt les débats et déchirures politiques. Aux États-Unis l’instauration d’obligations vaccinales avait donné lieu à des oppositions politiques très fortes. Deux ans plus tard, l’abandon des obligations relance les débats. Et notamment sur le bien-fondé de ces obligations.
Et ce d’autant que c’est l’OMS qui s’est prononcé en janvier pour la levée des obligations de vaccins : « Selon l’agence sanitaire mondiale des Nations Unies, la mise en œuvre d’interdictions générales de voyager « n’est pas efficace pour supprimer la propagation internationale » et « peut décourager la notification transparente et rapide des variants émergents préoccupants ». Une façon pour les experts de l’OMS de rappeler que « les mesures de voyage telles que le masquage, le dépistage, l’isolement/la quarantaine et la vaccination doivent être fondées sur des évaluations des risques et éviter de faire peser la charge financière sur les voyageurs internationaux, conformément à l’article 40 du Règlement sanitaire international (RSI) »».
Les décisions de ce type tombent les uns après les autres aux quatre coins du monde. Ouvrant une ère post covid qui n’a pas pour autant clôt les débats et déchirures politiques. Aux États-Unis l’instauration d’obligations vaccinales avait donné lieu à des oppositions politiques très fortes. Deux ans plus tard, l’abandon des obligations relance les débats. Et notamment sur le bien-fondé de ces obligations.
Et ce d’autant que c’est l’OMS qui s’est prononcé en janvier pour la levée des obligations de vaccins : « Selon l’agence sanitaire mondiale des Nations Unies, la mise en œuvre d’interdictions générales de voyager « n’est pas efficace pour supprimer la propagation internationale » et « peut décourager la notification transparente et rapide des variants émergents préoccupants ». Une façon pour les experts de l’OMS de rappeler que « les mesures de voyage telles que le masquage, le dépistage, l’isolement/la quarantaine et la vaccination doivent être fondées sur des évaluations des risques et éviter de faire peser la charge financière sur les voyageurs internationaux, conformément à l’article 40 du Règlement sanitaire international (RSI) »».