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Le président conservateur Andrzej Duda est à seulement cinq points d’une réélection dès le premier tour. Un score de 45,2% qui le place largement devant son rival de centre droit Rafal Trzaskowski, maire de Varsovie et ses 30,34%. « Si la différence entre les deux adversaires paraît considérable, Rafal Trzaskowski peut compter sur des reports de voix au second tour, prévu le 12 juillet, plus favorables que le président sortant. En troisième position, un candidat de la société civile, l’ancien journaliste Szymon Holownia, obtient un score de 13,69 %, des électeurs qui, dans une très large majorité, semblent acquis à Rafal Trzaskowski. Pour la première fois dans une élection polonaise, l’extrême droite du parti Konfederacja, dont le candidat Krzysztof Bosak a obtenu 6,69 % des voix, aura un rôle décisif au second tour » raconte Le Monde.
Pour présager l’issu du second tour, les sondages aussi sont tombés pour imaginer des reports de voix complexes qui ne se réalisent jamais vraiment. D’autant que la victoire est déjà quasiment acquise pour le président sortant qui a fait gonfler son score au premier tour de cinq points par rapport à celui de 2015 (34,76%). A titre de comparaison, en 2015, il avait obtenu 51,55% des voix au second tour. Quant au nombre de voix, le président sortant en rassemble au premier tour seulement 200 000 de moins qu’en 2015, ce qui interroge sur son réservoir de voix.
Alors que l’organisation du scrutin par l’Etat suscite déjà des critiques, la nette différence entre les prévisions et les résultats de ce premier tour sont un premier fait très révélateur. Après une gestion du Covid-19 très bien menée et cinq années au pouvoir, le président conservateur bénéficie d’une popularité que la presse internationale ne suspectait pas. Annoncé aux coudes à coudes avec son rival, les quinze points d’avance parlent d’eux-mêmes.
Pour présager l’issu du second tour, les sondages aussi sont tombés pour imaginer des reports de voix complexes qui ne se réalisent jamais vraiment. D’autant que la victoire est déjà quasiment acquise pour le président sortant qui a fait gonfler son score au premier tour de cinq points par rapport à celui de 2015 (34,76%). A titre de comparaison, en 2015, il avait obtenu 51,55% des voix au second tour. Quant au nombre de voix, le président sortant en rassemble au premier tour seulement 200 000 de moins qu’en 2015, ce qui interroge sur son réservoir de voix.
Alors que l’organisation du scrutin par l’Etat suscite déjà des critiques, la nette différence entre les prévisions et les résultats de ce premier tour sont un premier fait très révélateur. Après une gestion du Covid-19 très bien menée et cinq années au pouvoir, le président conservateur bénéficie d’une popularité que la presse internationale ne suspectait pas. Annoncé aux coudes à coudes avec son rival, les quinze points d’avance parlent d’eux-mêmes.