Popcorn Time, nouvel ennemi numéro un sur internet






18 Mars 2014

The Pirate Bay est presque détrôné de sa place de premier ennemi de l’industrie du film. Depuis la sortie de Popcorn Time par le créateur de Mégaupload, les professionnels du cinéma et de la télévision paniquent. Avec une interface lisse et un accès ultra simple, le logiciel propose de visionner instantanément tous les films disponibles en pee-to-peer. Un Netflix gratuit en somme.


Impression d'écran
Popcorn Time s’ajoute à la liste des innovations de programmeurs qui font trembler les professionnels de l’audiovisuel. Le cinéma et la télévision, qui étaient déjà inquiets de voir monter en puissance Netflix, ont accusé le coup en voyant apparaître un logiciel équivalent mais gratuit.
 
Derrière ce projet très abouti et en apparence absolument légitime, on retrouve le PDG et créateur de Mégaupload, Kim Schmitz. L’homme d’affaires germano-finlandais avait eu de sérieux ennuis avec la justice américaine à cause de son site de téléchargements. Il avait même été emprisonné un temps et dans l’obligation de le fermer pour ouvrir une version respectueuse de la loi. Il y a quelques semaines, sort sur son site le logiciel Pop Corn Time.
 
Le principe est facile à résumer : le contenu disponible en peer-to-peer devient regardable en streaming. Une facilitation extrême du processus de piratage qui a, non sans raison, effrayé les ayants droits de télévision et cinéma.

Fermé puis rouvert

Il est au début hébergé par le nouveau site de Kim Schmitz, Mega. La semaine passée, le logiciel est retiré. D’après les médias, dont France Info, « ses créateurs auraient décidé de le saborder pour éviter les ennuis. »
Pop corn Time réapparait lundi 17 mars, apparemment repris par d’autres programmeurs. Toujours gratuit, il est traduit en 32 langues. France Info prévient qu’il y a « de grands risques de se faire repérer par les radars de l'Hadopi. » Mais à cela les utilisateurs ont déjà trouvé une esquive « les internautes avertis utilisent ce qu'on l'appelle un VPN pour ne pas se faire prendre et ils disposent donc d'un nouvel outil qui n'a pas fini de faire faire des cauchemars aux professionnels du cinéma » explique la radio du service publique.