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Ne dites plus que Total est un groupe pétrolier. Pour accompagner l’annonce d’une année 2020 particulièrement mauvaise, le groupe français a décidé d’annoncer un changement de stratégie accompagné d’un changement de nom. Le conseil d’administration sera appelé à se prononcer fin mai pour que l’entreprise s’appelle TotalEnergies. « Cette fois, le nouveau patronyme n'accompagne pas un changement capitalistique, comme lors des fusions avec Elf ou Fina ; il s'agit, comme l'a dit ce mardi 9 février Patrick Pouyanné en présentant les résultats 2020 de l'entreprise, « d'ancrer la stratégie multi-énergies du groupe dans un nouveau nom. En septembre, c'était une idée, elle a depuis fait son chemin. » » raconte Le Point.
Le pétrole représente 55% des revenus de Total. Une dépendance qui explique en grande partie les très mauvais résultats de l’année 2020. « L'année passée a, d'une certaine façon, accéléré la sortie de l'or noir : les prix se sont effondrés (le baril valait 20 dollars en avril, contre environ 55 aujourd'hui), et la demande a chuté de 9 %. Les résultats de Total en pâtissent : la compagnie a annoncé une perte de 7,2 milliards de dollars pour 2020, contre un bénéfice de 11,2 milliards en 2019. Mais, a insisté Patrick Pouyanné, le résultat de Total (4,1 milliards de dollars) est meilleur que celui des cinq autres majors, telles BP, Shell ou ExxonMobil » commente Le Point en réaction à la déclaration du PDG qui assure que l’objectif de l’entreprise est de ne plus croitre dans ce secteur.
L’érosion de la part de pétrole est avant tout prévue par une montée en puissance du gaz et de l’électricité par le renouvelable. « Durant ces dix prochaines années, la part des produits pétroliers devrait fondre de 55 à 30 % dans les activités de Total, alors que celle de l'électricité passera de 5 à 15 %. Objectif de la major : faire baisser ses émissions nettes de CO2 de 40 % entre 2015 et 2030. En 2020, Total a poursuivi ses investissements dans les énergies renouvelables (+ 20 % environ). Ses capacités (photovoltaïque et éolien) sont passées à 7 gigawatts (GW), et devraient atteindre 10 GW cette année. Si on cumule les projets en cours, l'objectif de 2025, soit 35 GW, est d'ores et déjà atteint, assure Patrick Pouyanné » précise le magazine.
Le pétrole représente 55% des revenus de Total. Une dépendance qui explique en grande partie les très mauvais résultats de l’année 2020. « L'année passée a, d'une certaine façon, accéléré la sortie de l'or noir : les prix se sont effondrés (le baril valait 20 dollars en avril, contre environ 55 aujourd'hui), et la demande a chuté de 9 %. Les résultats de Total en pâtissent : la compagnie a annoncé une perte de 7,2 milliards de dollars pour 2020, contre un bénéfice de 11,2 milliards en 2019. Mais, a insisté Patrick Pouyanné, le résultat de Total (4,1 milliards de dollars) est meilleur que celui des cinq autres majors, telles BP, Shell ou ExxonMobil » commente Le Point en réaction à la déclaration du PDG qui assure que l’objectif de l’entreprise est de ne plus croitre dans ce secteur.
L’érosion de la part de pétrole est avant tout prévue par une montée en puissance du gaz et de l’électricité par le renouvelable. « Durant ces dix prochaines années, la part des produits pétroliers devrait fondre de 55 à 30 % dans les activités de Total, alors que celle de l'électricité passera de 5 à 15 %. Objectif de la major : faire baisser ses émissions nettes de CO2 de 40 % entre 2015 et 2030. En 2020, Total a poursuivi ses investissements dans les énergies renouvelables (+ 20 % environ). Ses capacités (photovoltaïque et éolien) sont passées à 7 gigawatts (GW), et devraient atteindre 10 GW cette année. Si on cumule les projets en cours, l'objectif de 2025, soit 35 GW, est d'ores et déjà atteint, assure Patrick Pouyanné » précise le magazine.