Interrogés sur l’éthique dans leurs entreprises, des employés de plusieurs grandes sociétés françaises appartenant au CAC 40, disent avoir été confrontés à des situations où la déontologie est limite. Par exemple, 48% des salariés interrogés par l’institut BVA, l’Institut d’études de marché et d’opinion, dénoncent des situations de harcèlement, de discrimination, de non-respect des règles de confidentialité ou de procédure propre à l’entreprise, de falsification, ou de pratiques visant à corrompre.
Cette étude a été menée par BVA, pour le compte du groupe, La Poste et le Cercle d'Ethique des Affaires, le CEA. Le CEA rassemble les personnes chargées des questions morales ou de conformité au sein de trente groupes du CAC 40 environ.
Si des efforts ont été faits depuis quelques années sur ces thèmes, comme des lanceurs d’alerte, par exemple, (des adresses email ou des numéros de téléphone spécialement mis en place pour dénoncer ce genre de problème), dans les faits, ils restent peu efficaces. De la même façon, les spécialistes de l’éthique ou des problèmes déontologiques engagés dans les grandes entreprises, ne se révèlent pas non plus être la solution idéale. Aujourd’hui, ils semblent toujours, mal ou peu identifiés par les salariés. Pourtant, de nombreuses sociétés, ont pris la décision d’embaucher de telles personnes, ou de mettre en place des dispositifs d’alerte ou de prévention.
Ces systèmes d’alerte mis en place, ne remportent pas forcément l’adhésion, ni la confiance des salariés. Seulement 65% des personnes sondées, imaginent que leur entreprise garantira leur anonymat et leur apportera son soutien, s’ils y ont recours. En revanche, si 87% des employés estiment important le rôle de pros de la déontologie au sein de leur entreprise, ce n’est pas forcément vers eux qu’ils se tourneraient en cas de souci. 77% avouent en effet, qu’en cas de besoin, ils s’ouvriraient à leur supérieur, ou à un collègue. 69% seulement disent qu’ils s’adresseraient au déontologue, et 66%, au directeur des ressources humaines.
Dans la réalité, les salariés continuent de penser que le but de l’entreprise qui engage des déontologues, ou met en place des règlements éthiques, est juste une façon de renvoyer une image positive d’elle-même. Pour eux, les questions de leur bien-être ou de la confiance qu’ils ont dans leur entreprise, arrivent ensuite. Ceci dit, la notion d’éthique dans l’entreprise fait son chemin. De plus en plus de salariés s’y intéressent et se disent satisfaits des initiatives prises dans ce domaine. Si le temps de la moralisation est arrivé, dans la pratique, elle reste dure à appliquer.
Cette étude a été menée par BVA, pour le compte du groupe, La Poste et le Cercle d'Ethique des Affaires, le CEA. Le CEA rassemble les personnes chargées des questions morales ou de conformité au sein de trente groupes du CAC 40 environ.
Si des efforts ont été faits depuis quelques années sur ces thèmes, comme des lanceurs d’alerte, par exemple, (des adresses email ou des numéros de téléphone spécialement mis en place pour dénoncer ce genre de problème), dans les faits, ils restent peu efficaces. De la même façon, les spécialistes de l’éthique ou des problèmes déontologiques engagés dans les grandes entreprises, ne se révèlent pas non plus être la solution idéale. Aujourd’hui, ils semblent toujours, mal ou peu identifiés par les salariés. Pourtant, de nombreuses sociétés, ont pris la décision d’embaucher de telles personnes, ou de mettre en place des dispositifs d’alerte ou de prévention.
Ces systèmes d’alerte mis en place, ne remportent pas forcément l’adhésion, ni la confiance des salariés. Seulement 65% des personnes sondées, imaginent que leur entreprise garantira leur anonymat et leur apportera son soutien, s’ils y ont recours. En revanche, si 87% des employés estiment important le rôle de pros de la déontologie au sein de leur entreprise, ce n’est pas forcément vers eux qu’ils se tourneraient en cas de souci. 77% avouent en effet, qu’en cas de besoin, ils s’ouvriraient à leur supérieur, ou à un collègue. 69% seulement disent qu’ils s’adresseraient au déontologue, et 66%, au directeur des ressources humaines.
Dans la réalité, les salariés continuent de penser que le but de l’entreprise qui engage des déontologues, ou met en place des règlements éthiques, est juste une façon de renvoyer une image positive d’elle-même. Pour eux, les questions de leur bien-être ou de la confiance qu’ils ont dans leur entreprise, arrivent ensuite. Ceci dit, la notion d’éthique dans l’entreprise fait son chemin. De plus en plus de salariés s’y intéressent et se disent satisfaits des initiatives prises dans ce domaine. Si le temps de la moralisation est arrivé, dans la pratique, elle reste dure à appliquer.