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Est-ce que le RGPD est réellement une arme pour protéger les internautes face aux géants du web ? La question est désormais posée d’une manière toute particulière depuis que la Quadrature du Net a réuni 12 000 personnes pour déposer cinq plaintes collectives auprès de la Cnil contre Google, Apple, Facebook, Amazon et LinkedIn du groupe Microsoft. Les plaintes accusent ces géants – réunis dans le cigle GAFAM – d’exploiter illégalement les données des utilisateurs. En effet, « la Quadrature et les plaignants profitent ainsi des nouvelles dispositions du règlement européen sur la protection des données (RGPD), qui prévoient cette possibilité d'action collective. Leurs recours viennent rejoindre ceux déposées dans plusieurs pays par le juriste Max Schrems, grand militant du respect de la vie privée, avec son ONG NOYB (None of your business). Ces recours vont maintenant être transmis pour instruction aux autorités irlandaise de protection des données personnelles (pour Google, Facebook, Apple et Microsoft) et luxembourgeoise (Amazon), qui sont les autorités "chef de file" en Europe pour ces entreprises » explique Challenges.
Parmi les demandes de ce l’association engagée dans le combat de la défense des libertés sur internet, il y a l’interdiction de l’analyse comportementale et le ciblage publicitaire. Selon elle, cette pratique contrevient au RGPD et mérite une amende « la plus élevée possible ». « Sur le fond, elles estiment que Google, Facebook et les autres ne respectent pas les règles du RGPD dans leur manière de recueillir le consentement des internautes. Elles attaquent notamment les cases pré-cochées, ou les clauses stipulant que la continuation de l'utilisation du service vaut acceptation » lit-on plus loin. Une plainte qui fait figure d’expérience pour la Quadrature qui a déjà prévenu qu’en cas de rebonds intéressants, d’autres plaintes étaient prêtes pour d’autres acteurs du web ou de la communication par applications.
Parmi les demandes de ce l’association engagée dans le combat de la défense des libertés sur internet, il y a l’interdiction de l’analyse comportementale et le ciblage publicitaire. Selon elle, cette pratique contrevient au RGPD et mérite une amende « la plus élevée possible ». « Sur le fond, elles estiment que Google, Facebook et les autres ne respectent pas les règles du RGPD dans leur manière de recueillir le consentement des internautes. Elles attaquent notamment les cases pré-cochées, ou les clauses stipulant que la continuation de l'utilisation du service vaut acceptation » lit-on plus loin. Une plainte qui fait figure d’expérience pour la Quadrature qui a déjà prévenu qu’en cas de rebonds intéressants, d’autres plaintes étaient prêtes pour d’autres acteurs du web ou de la communication par applications.