Le risque de perdre toutes ses données professionnelles
Etre victime d’un ramsonware, une attaque par logiciel rançon visant à crypter les données d'une victime et à exiger des frais pour les restaurer, devient de plus en plus courant. Certaines entreprises, dont tous les postes de travail et toutes les données se retrouvent bloquées, n’y survivent pas. On estime que la plus grande attaque de ce type à ce jour - WannaCry - a touché plus de 200.000 ordinateurs dans 150 pays différents.
Le leader mondial de services de récupération de données, Ontrack, a interrogé à ce sujet 484 entreprises en France, en Allemagne, en Italie, en Espagne, au Royaume-Uni et aux États-Unis. Et les réponses obtenues sont un tant soit peu effrayantes : un répondant sur cinq (21%) a déclaré avoir été victime d'une attaque par ransomware, tandis que plus d'un quart (26%) n’a pas pu accéder à une sauvegarde de son ordinateur après l'attaque. Même lorsque les entreprises pouvaient accéder à une sauvegarde fonctionnelle, 22% d'entre elles ne pouvaient restaurer qu'une partie des données ou aucune.
Le leader mondial de services de récupération de données, Ontrack, a interrogé à ce sujet 484 entreprises en France, en Allemagne, en Italie, en Espagne, au Royaume-Uni et aux États-Unis. Et les réponses obtenues sont un tant soit peu effrayantes : un répondant sur cinq (21%) a déclaré avoir été victime d'une attaque par ransomware, tandis que plus d'un quart (26%) n’a pas pu accéder à une sauvegarde de son ordinateur après l'attaque. Même lorsque les entreprises pouvaient accéder à une sauvegarde fonctionnelle, 22% d'entre elles ne pouvaient restaurer qu'une partie des données ou aucune.
Plus de ransomwares durant le confinement
"Nous avons constaté une forte augmentation du nombre de cas de ransomware depuis le début du confinement, a expliqué Philip Bridge, Président de Ontrack. Malheureusement, nous sommes à un moment où les distractions accrues à la maison ont conduit à une plus grande complaisance de la part du personnel. Par exemple, cliquer sur des liens infectés par des logiciels de rançon sur lesquels ils ne cliqueraient pas s'ils étaient au bureau". Ainsi, malgré un nombre sans précédent de ransomwares enregistré au cours des douze derniers mois, près de quatre entreprises sur dix (39%) n'ont pas de plan d'urgence contre les ransomwares ou ne savent pas s'il en existe un.
Bien que les avantages soient nombreux, le travail à distance observé pendant le confinement peut en effet rendre le réseau et les systèmes informatiques d'une entreprise vulnérables. Cela ajoute de nombreux points d’accès aux réseaux et postes des entreprises, et donc autant de failles potentielles supplémentaires. "La menace des logiciels de rançon n'a jamais été aussi grande, estime Philip Bridge. Le fait que seulement 39% des personnes interrogées dans le cadre de notre enquête disposent d'un plan d'urgence en cas d'attaque par un ransomware est inquiétant. Ils jouent avec leurs données et celles de leurs clients. Il est impératif, de s'assurer que les entreprises ont mis en place des processus et des procédures pour atténuer l'impact de toute cyber-attaque et protéger les données sensibles."
Bien que les avantages soient nombreux, le travail à distance observé pendant le confinement peut en effet rendre le réseau et les systèmes informatiques d'une entreprise vulnérables. Cela ajoute de nombreux points d’accès aux réseaux et postes des entreprises, et donc autant de failles potentielles supplémentaires. "La menace des logiciels de rançon n'a jamais été aussi grande, estime Philip Bridge. Le fait que seulement 39% des personnes interrogées dans le cadre de notre enquête disposent d'un plan d'urgence en cas d'attaque par un ransomware est inquiétant. Ils jouent avec leurs données et celles de leurs clients. Il est impératif, de s'assurer que les entreprises ont mis en place des processus et des procédures pour atténuer l'impact de toute cyber-attaque et protéger les données sensibles."