Macron : un remaniement surprenant
Elisabeth Borne, malgré les rumeurs et les pressions, reste à la tête du gouvernement. Une décision qui a surpris plus d'un observateur politique. En effet, tout s'est joué le week-end dernier pour la cheffe du gouvernement, après les festivités du 14 juillet. Élisabeth Borne et Emmanuel Macron ont beaucoup échangé, notamment autour du profil du nouveau directeur de cabinet de Matignon. C'est Jean-Denis Combrexelle qui a été choisi pour succéder à Aurélien Rousseau.
En réalité, Emmanuel Macron n'a jamais dit clairement à la cheffe du gouvernement qu'elle serait reconduite. Mais, elle a fini, au cours du week-end, par le comprendre. « Elle a reçu des signaux très positifs », glisse son entourage. La Première ministre a promis des « ajustements » au sein de son gouvernement. Ces changements doivent être annoncés ces prochains jours.
En réalité, Emmanuel Macron n'a jamais dit clairement à la cheffe du gouvernement qu'elle serait reconduite. Mais, elle a fini, au cours du week-end, par le comprendre. « Elle a reçu des signaux très positifs », glisse son entourage. La Première ministre a promis des « ajustements » au sein de son gouvernement. Ces changements doivent être annoncés ces prochains jours.
Des réactions mitigées de la part de la classe politique
La confirmation d'Elisabeth Borne a suscité des réactions diverses. À droite, comme à gauche, on profite effectivement de l’annonce de ce statu quo pour critiquer un exécutif qui n’aurait pas compris les enjeux des crises sociales à répétition et qui s’enferre avec « une équipe qui perd. » Du côté de la Nupes, les insoumis sont les plus virulents. Nombreux sont les élus mélenchonistes à dénoncer la tournure des choses, à l’image d’une Mathilde Panot qui évoque, sur les réseaux sociaux, un pouvoir rétrécit.
De l’autre côté du spectre politique, le Rassemblement national ne retient pas ses coups. Marine Le Pen, qui a très rapidement réagi sur les réseaux sociaux, a fustigé dès lundi soir un maintien en poste qui « traduit la dramatique déconnexion du président de la République qui a perdu tout contact avec le peuple et condamne le pays à l’impuissance et à l’immobilisme. » Malgré ces critiques, Elisabeth Borne reste déterminée à mener à bien sa mission. Le président de la République prendra la parole d'ici dimanche, annoncent par ailleurs ses proches. L'objectif de cette prise de parole est de rappeler "le cap clair" d'Emmanuel Macron en cette période de majorité relative. La forme de cette intervention n'a pas encore été définie.
De l’autre côté du spectre politique, le Rassemblement national ne retient pas ses coups. Marine Le Pen, qui a très rapidement réagi sur les réseaux sociaux, a fustigé dès lundi soir un maintien en poste qui « traduit la dramatique déconnexion du président de la République qui a perdu tout contact avec le peuple et condamne le pays à l’impuissance et à l’immobilisme. » Malgré ces critiques, Elisabeth Borne reste déterminée à mener à bien sa mission. Le président de la République prendra la parole d'ici dimanche, annoncent par ailleurs ses proches. L'objectif de cette prise de parole est de rappeler "le cap clair" d'Emmanuel Macron en cette période de majorité relative. La forme de cette intervention n'a pas encore été définie.