SNCF Réseau augmente le prix de son péage
Si les Français connaissent les péages autoroutiers, qu’ils payent au quotidien ou presque, ils sont moins nombreux à connaître le péage ferroviaire. Et pourtant, il existe. SNCF Réseau, filiale du groupe SNCF qui gère le réseau ferroviaire en France (travaux, entretien, améliorations…), fait payer un péage aux transporteurs qui l’utilisent. Une nécessité… surtout depuis que le rail est libéralisé (bien que la concurrence tarde à se généraliser en France).
Ce péage représente même une part importante du prix du billet payé par les voyageurs. Environ 40%. Et il s’applique quel que soit le réseau emprunté : pour les TGV et les Intercités, évidemment, mais aussi pour les TER. Tout le monde paye le péage. Alors quand il augmente, forcément, ce sont les voyageurs qui voient les prix grimper en conséquence.
Ce péage représente même une part importante du prix du billet payé par les voyageurs. Environ 40%. Et il s’applique quel que soit le réseau emprunté : pour les TGV et les Intercités, évidemment, mais aussi pour les TER. Tout le monde paye le péage. Alors quand il augmente, forcément, ce sont les voyageurs qui voient les prix grimper en conséquence.
Plusieurs années d’augmentation déjà prévues
Or, comme le souligne Le Parisien, en février 2023, SNCF Réseau a annoncé une augmentation du prix de ce péage pour les transporteurs. Une demande validée par l’Autorité de régulation des transports (ART) et donc actée. Ce seront les TER qui verront leur péage augmenter le plus : 8%. Pour les TGV et Intercités, ce sera 7,6%.
Et ce n’est pas terminé. En 2025 et 2026, de nouvelles augmentations sont déjà prévues, d’environ 4% par an. Autant de surcoûts pour les transporteurs qui ne manqueront pas d’être répercutés en partie ou en totalité sur le prix des billets.
À moins que, pour faire des économies, ce soit finalement le service qui soit réduit, notamment de la part des Régions qui gèrent les lignes de TER...
Et ce n’est pas terminé. En 2025 et 2026, de nouvelles augmentations sont déjà prévues, d’environ 4% par an. Autant de surcoûts pour les transporteurs qui ne manqueront pas d’être répercutés en partie ou en totalité sur le prix des billets.
À moins que, pour faire des économies, ce soit finalement le service qui soit réduit, notamment de la part des Régions qui gèrent les lignes de TER...