Lee Jae-yong : patron du plus gros conglomérat de Corée du Sud
Pixabay/Pexels
L’importance de Samsung au niveau de la Corée du Sud est difficile à imaginer pour les Occidentaux pour qui l’entreprise est, certes, un géant de l’électronique, mais n’a pas plus d’influence qu’un GAFA. Pourtant, le groupe représente à lui tout seul 20 % du PIB du pays asiatique : présent un peu partout, il est stratégique pour l’économie, surtout en cette période de crise de Covid-19.
Lee Jae-yong joue donc, en Corée du Sud, un rôle bien plus important que celui de chef d’entreprise. Si officiellement, il n’est que vice-président de Samsung Electronics, la branche smartphones et puces de Samsung, il est en réalité à la tête de l’empire. Héritier de Lee Kun-hee, à l’origine du développement de Samsung, il avait commencé à prendre toutes les décisions lorsque ce dernier, décédé en octobre 2020, s’était mis en retrait.
Lee Jae-yong joue donc, en Corée du Sud, un rôle bien plus important que celui de chef d’entreprise. Si officiellement, il n’est que vice-président de Samsung Electronics, la branche smartphones et puces de Samsung, il est en réalité à la tête de l’empire. Héritier de Lee Kun-hee, à l’origine du développement de Samsung, il avait commencé à prendre toutes les décisions lorsque ce dernier, décédé en octobre 2020, s’était mis en retrait.
Corruption et condamnation à la prison
Lundi 18 janvier 2021, à l’issu d’un procès historique pour le pays, Lee Jae-yong aura donc été condamné à deux ans et demi de prison ferme. Un coup dur pour Samsung et une décision qui clôt une affaire qui a ébranlé jusqu’aux plus hautes sphères du pouvoir en Corée du Sud. Même l’ex-présidente Park Guen-hye en a fait les frais : en 2017, elle avait été destituée puis incarcérée.
Le patron de Samsung, lui, a été reconnu coupable de corruption pour avoir versé directement des pots-de-vin à l’ancienne présidente afin qu’elle use « de son pouvoir pour faciliter sa succession en douceur », a déclaré le tribunal du district central de Séoul.
Le patron de Samsung, lui, a été reconnu coupable de corruption pour avoir versé directement des pots-de-vin à l’ancienne présidente afin qu’elle use « de son pouvoir pour faciliter sa succession en douceur », a déclaré le tribunal du district central de Séoul.