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Le monde du foot est irrationnel. Il est le seul qui suscite des débats enflammés sur les aspects les plus anodins. Par exemple, ces derniers jours, les discussions se sont focalisées sur le bien-fondé ou non de diffuser les matchs sans supporters avec des bruits enregistrés. « Pas de plans des tribunes, pas de vues aériennes du stade et de son public déchaîné, pas de gros plans sur les visages des spectateurs qui exultent ou se désolent, pas de chants, pas de rumeurs excitantes lorsque la tension est à son maximum, pas plus que d’acclamations délirantes au moment des buts. « Ça fait perdre le rythme, la dynamique et l’ambiance qui font la spécificité du sport en direct », résume Luc Pannier, directeur des antennes de RMC Sport. Exit une partie de la dramaturgie. Le huis clos est – pour le moment – la norme pour les compétitions à venir : le championnat de football portugais reprend mercredi 3 juin sans public, la Liga espagnole suivra de la même façon, le 11 juin, puis la Premier League anglaise, le 17 juin. En France, la ministre des sports s’est montrée optimiste, auprès de nos confrères de L’Alsace, quant à un possible accueil restreint du public pour cet été » rapporte Le Monde.
Pour les télévisions et les clubs, la reprise des compétitions est de toute façon une bonne nouvelle. Après des semaines de disette totale, seule la France a définitivement annulé les compétitions. Les recettes de billetterie en revanche sont hors propos pour encore plusieurs mois. Pour les diffuseurs, il faut donc innover alors que les tribunes étaient un outil clé de réalisation. Sans parler des échos et du son des joueurs ou des entraineurs pendant les matchs sans public. En Allemagne, l’enregistrement de sons de publics sert pour combler ce vide. Le rendu est proche d’un match habituel mais donne une ambiance artificielle. En Corée du Sud, des chants de supporters étaient diffusés au moment des buts ou des moments clés. Quand le club Borussia Mönchengladbach a équipé son stade de cartons avec photos de 13 000 supporters.
Pour les télévisions et les clubs, la reprise des compétitions est de toute façon une bonne nouvelle. Après des semaines de disette totale, seule la France a définitivement annulé les compétitions. Les recettes de billetterie en revanche sont hors propos pour encore plusieurs mois. Pour les diffuseurs, il faut donc innover alors que les tribunes étaient un outil clé de réalisation. Sans parler des échos et du son des joueurs ou des entraineurs pendant les matchs sans public. En Allemagne, l’enregistrement de sons de publics sert pour combler ce vide. Le rendu est proche d’un match habituel mais donne une ambiance artificielle. En Corée du Sud, des chants de supporters étaient diffusés au moment des buts ou des moments clés. Quand le club Borussia Mönchengladbach a équipé son stade de cartons avec photos de 13 000 supporters.