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Selon l’OCDE le chômage français ne déclinera pas avant 2015



Journaliste pour VA Press. En savoir plus sur cet auteur




19 Novembre 2013

Le 19 novembre, l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) a publié son rapport annuel de conjoncture. Elle prévoit un taux de chômage de 10,8% pour 2014. La prochaine légère baisse de chômage n’adviendrait pas avant 2015.


DR OCDE
DR OCDE
« La reprise se confirme mais elle est lente, et des turbulences pourraient survenir »  explique le Secrétaire général de l'OCDE M. Angel Gurría en conférence de presse mardi 19 novembre à Paris. À l’occasion de la sortie du rapport annuel de conjoncture de l’organisation, il a dressé le bilan de la situation économique des pays riches. « Le risque d’un  nouvel affrontement politique sur les questions budgétaires aux États-Unis persiste, tout comme celui d’un ralentissement des achats d’actifs par la Réserve fédérale des États-Unis, ce qui pourrait provoquer un nouvel épisode d’instabilité. La sortie des politiques monétaires non conventionnelles sera délicate, tout autant que les mesures destinées à éviter de nouvelles turbulences dans la zone euro et garantir qu’au Japon, les perspectives de croissance deviendront réalité et les objectifs budgétaires seront atteints » résume-t-il.

Chômage persistant en France

D’après les chiffres de l’OCDE, le taux de chômage de la France était de 10,6% cette année. Les prévisions tablent sur 10,8% pour 2014 et 10,7% pour 2015. Les économistes ne croient pas en l'hypothèse d'un renversement de tendance sur la question du chômage. Pour l’OCDE la croissance française du PIB ne dépassera pas 0,2% en 2013, 1,0% en 2014 et 1,6% en 2015, loin des progressions nécessaires à des effets directs sur le chômage. Dans son rapport l’organisation invite la France à entamer plus « de réformes structurelles » et « d’incitations à travailler ». Le dynamisme économique de la France n’est pas cette fois directement mis en cause contrairement à la semaine précédente. L'OCDE avait alors expliqué que la perte de compétitivité française était le « symptôme de faiblesses économiques ». Cette fois le rapport salue même les efforts faits pour la réduction de la dette.