Evan Spiegel, le PDG de Snapchat
« Bulle Internet », introduction en bourse… Lors de son passage à Paris cette semaine, Evan Spiegel, le PDG de Snapchat, et invité de la conférence high-tech Code Conference, a accordé une interview au Figaro. Il revient notamment sur la prochaine introduction en bourse de sa société qui emploie 300 personnes. Comment ? Quand sera t-elle cotée ? Pour le moment, le jeune PDG américain de 24 ans élude : « Nous devons entrer en Bourse, et nous avons un plan pour le faire », répond t-il simplement au Figaro. On n'en saura pas plus.
Dans tous les cas, sa start-up, créée en 2011 pèse lourd : sa valorisation avoisine les 15 milliards de dollars. Snapchat fait ainsi partie du club très fermé, des Billion Dollar Start-up Club. Soit 94 sociétés non encore cotées, mais dont le poids est supérieur au milliard de dollars. Pour donner, une idée, l'appli Snapchat, ce sont 100 millions d'utilisateurs actifs au quotidien. Et une start-up qui a décliné l’offre de rachat de Facebook il y a deux ans, pour 3 milliards de dollars…
Snapchat, c’est aussi l’application à laquelle on fait le plus référence quand il s’agit de « bulle Internet ». Comprendre, son éventuel retour ou non. Pour Evan Spiegel, cela ne fait aucun doute : les start-up, notamment américaines, et dédiées aux nouvelles technologies, lévitent à nouveau dans une sorte de « bulle Internet ». Cette dernière est portée par des levées de fonds XXL et des valorisations qui atteignent des records. Plus dure sera la chute ? Inexorablement cette bulle fera long feu : « C'est le résultat de politiques d'argent facile. Lorsqu'on a des taux d'intérêt proches de zéro ou négatifs dans certains pays, (...) les gens font des investissements plus risqués. Je pense qu'il y aura des corrections », explique t-il au Figaro. En attendant, il réfléchit déjà aux « corrections » à apporter à ce modèle économique ultra porteur dont il est un des symboles.
Dans tous les cas, sa start-up, créée en 2011 pèse lourd : sa valorisation avoisine les 15 milliards de dollars. Snapchat fait ainsi partie du club très fermé, des Billion Dollar Start-up Club. Soit 94 sociétés non encore cotées, mais dont le poids est supérieur au milliard de dollars. Pour donner, une idée, l'appli Snapchat, ce sont 100 millions d'utilisateurs actifs au quotidien. Et une start-up qui a décliné l’offre de rachat de Facebook il y a deux ans, pour 3 milliards de dollars…
Snapchat, c’est aussi l’application à laquelle on fait le plus référence quand il s’agit de « bulle Internet ». Comprendre, son éventuel retour ou non. Pour Evan Spiegel, cela ne fait aucun doute : les start-up, notamment américaines, et dédiées aux nouvelles technologies, lévitent à nouveau dans une sorte de « bulle Internet ». Cette dernière est portée par des levées de fonds XXL et des valorisations qui atteignent des records. Plus dure sera la chute ? Inexorablement cette bulle fera long feu : « C'est le résultat de politiques d'argent facile. Lorsqu'on a des taux d'intérêt proches de zéro ou négatifs dans certains pays, (...) les gens font des investissements plus risqués. Je pense qu'il y aura des corrections », explique t-il au Figaro. En attendant, il réfléchit déjà aux « corrections » à apporter à ce modèle économique ultra porteur dont il est un des symboles.