Thom Yorke, le chanteur du groupe Radiohead avait attaqué, l’été dernier, le mode de fonctionnement de la rémunération des artistes de la plateforme suédoise Spotify. « Ne vous leurrez pas, les artistes que vous découvrez sur Spotify ne percevront rien. Pendant ce temps, les actionnaires vont se rouler dans l’oseille » déclarait-il.
Mardi 3 décembre, l’entreprise de musique en ligne a publié sur son site les chiffres de rémunérations des ayants droits : un demi-centime de dollar en moyenne. La somme dépend du contrat négocié entre l’artiste et la plateforme mais aussi des caractéristiques des auditeurs. La législation des pays d’origine du public et de l'artiste ainsi que la proportion d’abonnés au service payant. « Récemment, ces variables ont amené à un paiement moyen par diffusion aux détenteurs des droits compris entre 0,006 et 0,0084 dollar » annonce l’entreprise.
A titre d’exemple, le communiqué montre qu’un groupe américain, soumis à la législation de son pays, touche 1 500 dollars si un morceau a été écouté un million de fois.
« Spotify ne calcule pas les royalties sur la base d'un taux fixe par diffusion. Bien que beaucoup de débats publics aient amené des spéculations sur un tel taux, nos versements aux artistes pris individuellement ont énormément augmenté avec le temps du fait de la croissance de notre nombre d'utilisateurs, et ils continueront à le faire » ajoute le texte.
Mardi 3 décembre, l’entreprise de musique en ligne a publié sur son site les chiffres de rémunérations des ayants droits : un demi-centime de dollar en moyenne. La somme dépend du contrat négocié entre l’artiste et la plateforme mais aussi des caractéristiques des auditeurs. La législation des pays d’origine du public et de l'artiste ainsi que la proportion d’abonnés au service payant. « Récemment, ces variables ont amené à un paiement moyen par diffusion aux détenteurs des droits compris entre 0,006 et 0,0084 dollar » annonce l’entreprise.
A titre d’exemple, le communiqué montre qu’un groupe américain, soumis à la législation de son pays, touche 1 500 dollars si un morceau a été écouté un million de fois.
« Spotify ne calcule pas les royalties sur la base d'un taux fixe par diffusion. Bien que beaucoup de débats publics aient amené des spéculations sur un tel taux, nos versements aux artistes pris individuellement ont énormément augmenté avec le temps du fait de la croissance de notre nombre d'utilisateurs, et ils continueront à le faire » ajoute le texte.
Spotify déficitaire, Pandora et Deezer rentables
Thom Yorke va un peu vite lorsqu’il affirme que les actionnaires « se roule(nt) dans l’oseille ». Spotify n’a pas déclaré de bénéfice depuis sa création en 2006. En 2012, la perte nette de l’entreprise s’élevait à 57,8 millions d’euros pour un chiffre d’affaires de 434,7 millions d’euros.
Les concurrents directs du Suédois sont de leur côté plusoptimistes malgré une popularité inférieure. Pandora, premier concurrent et le Français Deezer affirment être rentables. La fidélisation et la monétisation ont été mises en place de manière plus efficace sur ces deux derniers après des lancements déficitaires. D’après ses dirigeants Deezer est rentable depuis 2010.
Les concurrents directs du Suédois sont de leur côté plusoptimistes malgré une popularité inférieure. Pandora, premier concurrent et le Français Deezer affirment être rentables. La fidélisation et la monétisation ont été mises en place de manière plus efficace sur ces deux derniers après des lancements déficitaires. D’après ses dirigeants Deezer est rentable depuis 2010.