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Franchir le cap du paiement pour ensuite, qui sait, passer à l’abonnement classique. Voilà ce que l’on devine de la stratégie du leader mondial de la musique en streaming Spotify. « Un mois de Spotify peut coûter moins cher que le prix d'un café. Le leader suédois du marché du streaming audio expérimente une nouvelle formule premium, Spotify Plus, à 0,99 dollar. Dix fois moins que la formule premium classique commercialisée à 9,99 euros par mois. L'offre low-cost combine les aspects de la formule gratuite et de la formule payante. D'un côté, les publicités seront toujours présentes, de l'autre, l'utilisateur pourra mieux choisir ce qu'il écoute. Contrairement aux utilisateurs gratuits, l'abonné à Spotify Plus peut sélectionner la chanson qu'il écoute et changer autant qu'il le souhaite. Alors que les utilisateurs de l'offre gratuite doivent naviguer dans des playlists et ne peuvent passer une chanson que jusqu'à six fois par heure » explique Le Figaro.
L’idée d’avoir accès au service sans faire sauter la pub est bonne. Elle peut permettre d’augmenter les restrictions pour les accès gratuits et ainsi faire sauter le pas du payant à un plus grand nombre de personnes. « Ce test est rendu publique seulement quelques jours après l'annonce en demi-teinte des résultats trimestriels du groupe. D'une part Spotify a su réduire ses pertes - 20 millions d'euros contre 365 millions en 2020 - mais de l'autre la croissance de son nombre d'abonnés est plus faible qu'attendue. Les utilisateurs payants, la principale source de revenus, sont désormais 165 millions (+20% sur un an), un million de moins qu'espéré. La croissance du service semble avoir atteint un plafond. Pour le dépasser le leader du domaine cherche à puiser dans les 200 millions d'utilisateurs gratuits, grâce à une offre au coût attractif. Les simples revenus publicitaires font que ces utilisateurs ne génèrent que 0,38 euro par mois, contre 4,29 euros pour les abonnés premium » appuie le journal français.
A l’image de YouTube et dans le sillon des plateformes de VOD, les plateformes de contenus participent à faire disparaitre la culture et l’habitude de la gratuité sur internet. Un premier pas vers une réorganisation des forces en présence.
L’idée d’avoir accès au service sans faire sauter la pub est bonne. Elle peut permettre d’augmenter les restrictions pour les accès gratuits et ainsi faire sauter le pas du payant à un plus grand nombre de personnes. « Ce test est rendu publique seulement quelques jours après l'annonce en demi-teinte des résultats trimestriels du groupe. D'une part Spotify a su réduire ses pertes - 20 millions d'euros contre 365 millions en 2020 - mais de l'autre la croissance de son nombre d'abonnés est plus faible qu'attendue. Les utilisateurs payants, la principale source de revenus, sont désormais 165 millions (+20% sur un an), un million de moins qu'espéré. La croissance du service semble avoir atteint un plafond. Pour le dépasser le leader du domaine cherche à puiser dans les 200 millions d'utilisateurs gratuits, grâce à une offre au coût attractif. Les simples revenus publicitaires font que ces utilisateurs ne génèrent que 0,38 euro par mois, contre 4,29 euros pour les abonnés premium » appuie le journal français.
A l’image de YouTube et dans le sillon des plateformes de VOD, les plateformes de contenus participent à faire disparaitre la culture et l’habitude de la gratuité sur internet. Un premier pas vers une réorganisation des forces en présence.