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Face à l’incertitude, une formule minimaliste. A l’image de nombreux rassemblements publics, le marché de Strasbourg anticipe sur une annulation au dernier moment. Un peu moins de deux mois avant la fête de Noël mais à quelques semaines de la préparation de la fête, la ville s’est résolue à proposer une version peu ambitieuse pour avoir plus de chance de la confirmer. « La maire (EELV) de Strasbourg Jeanne Barseghian a annoncé jeudi 22 octobre que la ville renonçait à son marché de Noël traditionnel face à l'aggravation de la situation sanitaire, en supprimant les 300 chalets habituels mais en maintenant des animations. « J'ai pris la décision de privilégier le scénario sans chalets » tout en maintenant « Strasbourg capitale de Noël » avec le grand sapin de la place Kléber au cœur de la ville, des « animations » ou des « déambulations d'artistes », a-t-elle déclaré lors d'une conférence de presse » explique Le Figaro.
Le seuil d’alerte maximum a été dépassé pour la ville. Une limite qui a laissé penser aux autorités locales qu’elles seraient bientôt dans une situation réglementaire similaire à celle qui touchait d’autres agglomération, dont Marseille et Paris. « « Strasbourg n'est pas dans une bulle », a-t-elle relevé alors que « dans le reste de l'Europe, les restrictions sont de plus en plus fortes et notamment en Allemagne ». Début octobre, la capitale alsacienne espérait encore maintenir son marché de Noël multiséculaire, au prix d'adaptations pour faire face à la crise sanitaire. En temps normal, l'événement organisé depuis 450 ans et qui n'a été annulé que pendant les périodes de guerres attire quelque deux millions de visiteurs en un mois autour de plus de 300 chalets en bois avec des retombées économiques évaluées à 250 millions d'euros » appuie le quotidien. L’annulation était donc plus difficile à accepter que pour Paris, Bordeaux, Cologne ou Fribourg qui ont déjà annoncé que des suppressions des marchés traditionnels.
Le seuil d’alerte maximum a été dépassé pour la ville. Une limite qui a laissé penser aux autorités locales qu’elles seraient bientôt dans une situation réglementaire similaire à celle qui touchait d’autres agglomération, dont Marseille et Paris. « « Strasbourg n'est pas dans une bulle », a-t-elle relevé alors que « dans le reste de l'Europe, les restrictions sont de plus en plus fortes et notamment en Allemagne ». Début octobre, la capitale alsacienne espérait encore maintenir son marché de Noël multiséculaire, au prix d'adaptations pour faire face à la crise sanitaire. En temps normal, l'événement organisé depuis 450 ans et qui n'a été annulé que pendant les périodes de guerres attire quelque deux millions de visiteurs en un mois autour de plus de 300 chalets en bois avec des retombées économiques évaluées à 250 millions d'euros » appuie le quotidien. L’annulation était donc plus difficile à accepter que pour Paris, Bordeaux, Cologne ou Fribourg qui ont déjà annoncé que des suppressions des marchés traditionnels.