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Un embargo est par principe une coupure du reste du monde. Mais si une région entière est concernée, c’est une opposition géopolitique. Voilà ce que l’on peut retenir de l’entrée en vigueur des sanctions américaines contre la Syrie. Votée il y a six mois par le Congrès américain, la loi César doit entrer en vigueur aujourd’hui, mercredi 17 juin. « Les autorités américaines sont censées publier, mercredi 17 juin, une première liste d’individus et d’entités tombant sous le coup de cette législation, qui s’apparente à la stratégie de « pression maximale » édictée par Washington pour mettre à genoux la République islamique d’Iran » rapporte Le Monde .
Sauf que la Syrie et l’Iran ne sont séparés que par l’Irak dont les frontières sont poreuses. Si l’on ajoute à ceci les circulations incontrôlables avec le Liban, les sanctions américaines risquent d’avoir une fois de plus l’effet absolument inverse de celui recherché. C’est toute cette région du Levant et début du Moyen-Orient qui consolide l’axe stratégique soutenu par la Russie cette dernière décennie.
Les particularités régionales ont été bien comprises par Washington. « La particularité du Caesar Syria Civilian Protection Act par rapport à ces précédents textes réside dans le fait qu’il ne vise pas seulement des Syriens. Toute personne ou entité, de quelque nationalité qu’elle soit, qui « apporte un soutien significatif au gouvernement syrien, financier, matériel ou technologique, ou qui conduit des transactions significatives avec celui-ci » s’expose désormais à être pénalisée par le gouvernement américain, comme c’est le cas avec les entreprises étrangères commerçant avec l’Iran » appuie le quotidien français. Une particularité qui va pousser les Syriens à collaborer avec les Iraniens et couper les Libanais qui dépendent de la Russie des intérêts étrangers.
Sauf que la Syrie et l’Iran ne sont séparés que par l’Irak dont les frontières sont poreuses. Si l’on ajoute à ceci les circulations incontrôlables avec le Liban, les sanctions américaines risquent d’avoir une fois de plus l’effet absolument inverse de celui recherché. C’est toute cette région du Levant et début du Moyen-Orient qui consolide l’axe stratégique soutenu par la Russie cette dernière décennie.
Les particularités régionales ont été bien comprises par Washington. « La particularité du Caesar Syria Civilian Protection Act par rapport à ces précédents textes réside dans le fait qu’il ne vise pas seulement des Syriens. Toute personne ou entité, de quelque nationalité qu’elle soit, qui « apporte un soutien significatif au gouvernement syrien, financier, matériel ou technologique, ou qui conduit des transactions significatives avec celui-ci » s’expose désormais à être pénalisée par le gouvernement américain, comme c’est le cas avec les entreprises étrangères commerçant avec l’Iran » appuie le quotidien français. Une particularité qui va pousser les Syriens à collaborer avec les Iraniens et couper les Libanais qui dépendent de la Russie des intérêts étrangers.