Des mineurs de 17 ans ont pu acheter des cigarettes
Pixabay/HansMartinPaul
Le CNCT a mené une enquête dans 403 bureaux de tabac (sur les plus de 23.000 répartis sur le territoire) concernant l’obligation d’affichage et le respect de l’interdiction de vente de tabac aux mineurs. Le principe utilisé était celui du « client mystère » : un mineur de 17 ans, accompagné d’un adulte restant en retrait, a demandé au buraliste de pouvoir acheter un paquet de cigarettes. Or, la loi est claire : la vente de tabac est interdite aux mineurs et le buraliste peut, en cas de doute, demander une pièce d’identité.
Selon les résultats de l’enquête, 64% des buralistes auraient malgré tout accepté de vendre des cigarettes au mineur en question. Si le CNCT souligne une baisse, la même enquête avait relevé 65,1% d’infractions de ce type en 2019, il alerte sur le non-respect de la législation dans les grandes villes. Alors que seulement 52% des buralistes situés dans une ville de moins de 3.500 habitants ont vendu du tabac à des mineurs, 77% ont accepté lorsqu’ils étaient dans une ville de plus de 15.000 habitants.
Selon les résultats de l’enquête, 64% des buralistes auraient malgré tout accepté de vendre des cigarettes au mineur en question. Si le CNCT souligne une baisse, la même enquête avait relevé 65,1% d’infractions de ce type en 2019, il alerte sur le non-respect de la législation dans les grandes villes. Alors que seulement 52% des buralistes situés dans une ville de moins de 3.500 habitants ont vendu du tabac à des mineurs, 77% ont accepté lorsqu’ils étaient dans une ville de plus de 15.000 habitants.
Un durcissement des sanctions et un âge minimum relevé
Autre analyse réalisée par le CNCT lors de cette enquête : l’obligation légale d’afficher un message concernant l’interdiction de vendre du tabac aux moins de 18 ans. Une obligation très peu respectée puisque 58% des buralistes n’auraient pas cet affichage.
Le Comité National contre le Tabagisme demande donc au gouvernement des mesures, à commencer par un renforcement des sanctions contre les buralistes qui ne respecteraient pas la loi concernant la vente aux mineurs et l’affichage obligatoire. De plus, il réclame que soit relevé à 21 ans (contre 18 ans aujourd’hui), l’âge minimum pour la vente de produits de tabac.
Le Comité National contre le Tabagisme demande donc au gouvernement des mesures, à commencer par un renforcement des sanctions contre les buralistes qui ne respecteraient pas la loi concernant la vente aux mineurs et l’affichage obligatoire. De plus, il réclame que soit relevé à 21 ans (contre 18 ans aujourd’hui), l’âge minimum pour la vente de produits de tabac.