Discours belliciste ou apaise, la pression sur le terrain reste la même. « Un jour après l'annonce par Pékin de la fin de ses importantes manœuvres militaires, le ministère taïwanais de la Défense a déclaré avoir détecté mardi 11 avril neuf navires de guerre chinois et 26 aéronefs autour de l'île. La Chine a mobilisé «des aéronefs militaires ce matin et a traversé la ligne médiane depuis le nord, le centre et le sud», a rapporté le ministère de la Défense, ajoutant que les navires avaient été détectés vers onze heures (trois heures, heure de Paris)i », nous apprend l’AFP.
Le 8 avril, des exercices militaires de grande ampleur ont été organisés par la Chine avec des simulations de frappes ciblés et l’encerclement de l’île que Pékin revendique. « La Chine considère Taïwan comme une province qu'elle n'a pas encore réussi à réunifier avec le reste de son territoire depuis la fin de la guerre civile chinoise en 1949. Elle vise cette réunification par la force si nécessaire. Cette démonstration de force est intervenue après la rencontre mercredi en Californie entre la présidente taïwanaise Tsai Ing-wen et le speaker de la Chambre américaine des représentants, Kevin McCarthy, à laquelle Pékin avait promis de réagir. Le ministère taïwanais de la Défense a dit avoir détecté 12 navires de guerre et 91 avions au dernier jour de l'opération, lundi, et le franchissement de la zone d'identification de défense aérienne (ADIZ) par 54 de ces aéronefs », précise la dépêche reprise par Le Figaro.
Les autorités de l’ïle ont vivement critiqué les opérations et dénoncé la stratégie chinoise visant à parler de Taïwan comme d’un volet de l’opposition avec les États-Unis. Une vision qui fait fi des décennies d’opposition entre Pékin et Taipei et qui est celle que Emmanuel Macron semble avoir en tête dans l’interview qu’il vient de donner au journal Politico. De retour de Chine, le président français parlait de Taïwan en affirmant que l’Union européenne devait éviter d’être alignée sur la position américaine.
Le 8 avril, des exercices militaires de grande ampleur ont été organisés par la Chine avec des simulations de frappes ciblés et l’encerclement de l’île que Pékin revendique. « La Chine considère Taïwan comme une province qu'elle n'a pas encore réussi à réunifier avec le reste de son territoire depuis la fin de la guerre civile chinoise en 1949. Elle vise cette réunification par la force si nécessaire. Cette démonstration de force est intervenue après la rencontre mercredi en Californie entre la présidente taïwanaise Tsai Ing-wen et le speaker de la Chambre américaine des représentants, Kevin McCarthy, à laquelle Pékin avait promis de réagir. Le ministère taïwanais de la Défense a dit avoir détecté 12 navires de guerre et 91 avions au dernier jour de l'opération, lundi, et le franchissement de la zone d'identification de défense aérienne (ADIZ) par 54 de ces aéronefs », précise la dépêche reprise par Le Figaro.
Les autorités de l’ïle ont vivement critiqué les opérations et dénoncé la stratégie chinoise visant à parler de Taïwan comme d’un volet de l’opposition avec les États-Unis. Une vision qui fait fi des décennies d’opposition entre Pékin et Taipei et qui est celle que Emmanuel Macron semble avoir en tête dans l’interview qu’il vient de donner au journal Politico. De retour de Chine, le président français parlait de Taïwan en affirmant que l’Union européenne devait éviter d’être alignée sur la position américaine.