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Ça ne rapportera pas autant qu’annoncé et ça sera néfaste pour les acteurs français du numérique. Voilà comment on pourrait résumer la position des géants du numériques en réaction à l’annonce d’un projet de loi de taxe. La réponse n’a pas tardé à être formulée alors que le gouvernement a remis sur le devant de la scène son projet. « Ce week-end, Bruno Le Maire a accordé une interview au Parisien dans laquelle il s'est un peu plus justifié sur la nécessité d'une taxe Gafa en donnant de nouveaux éléments sur celle-ci alors que le projet de loi doit être déposé et discuté ce mercredi en conseil des ministres. Mais le ministre de l'Économie est contredit sur plusieurs points par l'Association des services Internet communautaires (Asic), qui regroupe les grands noms du numérique comme Google, Facebook, Microsoft, Netflix, Airbnb, Yahoo!, Deezer, Twitter, eBay, Rakuten ou encore Dailymotion » rapporte Clubic .
Sans surprise, ces poids lourds du numérique ne sont pas particulièrement emballés par le projet. Eux qui sont clairement dans le viseur du projet de loi vivaient beaucoup mieux dans la situation actuelle. A choisir, aucune entreprise ne préfère évidemment payer une taxe. Leur avis est donc forcément motivé. Cependant, parmi leurs arguments, des contestations factuelles méritent de nourrir le débat.
« Giuseppe de Martino, président de l'association, a d'abord contesté le montant avancé par Bruno Le Maire sur ce qu'une taxation de 3 % du chiffre d'affaires, pour les entreprises qui génèrent chacune un CA annuel mondial de 750 millions d'euros (dont 25 millions d'euros en France), rapporterait. Pour le ministre, elle ferait rapidement rentrer 500 millions d'euros par an de recettes fiscales dans les caisses de l'État. Mais selon de Martino, « c'est un montant à la louche ». Le président de l'Asic rapporte que « les entreprises du secteur indiquent que cette taxe sur les activités numériques ne rapporterait pas davantage que 300 millions d'euros » » relaie Clubic.
Par ailleurs, le site spécialisé donne de l’écho au président de l’association quand ce dernier assure que les consommateurs et sociétés français seront touchés par cette décision. D’après lui, non seulement la taxe va se répercuter sur les consommateurs mais la French Tech pourrait pâtir de cette taxe qui découragerait les acteurs étrangers à acheter des start-ups françaises ainsi que les acteurs français qui veulent devenir des poids lourds.
Sans surprise, ces poids lourds du numérique ne sont pas particulièrement emballés par le projet. Eux qui sont clairement dans le viseur du projet de loi vivaient beaucoup mieux dans la situation actuelle. A choisir, aucune entreprise ne préfère évidemment payer une taxe. Leur avis est donc forcément motivé. Cependant, parmi leurs arguments, des contestations factuelles méritent de nourrir le débat.
« Giuseppe de Martino, président de l'association, a d'abord contesté le montant avancé par Bruno Le Maire sur ce qu'une taxation de 3 % du chiffre d'affaires, pour les entreprises qui génèrent chacune un CA annuel mondial de 750 millions d'euros (dont 25 millions d'euros en France), rapporterait. Pour le ministre, elle ferait rapidement rentrer 500 millions d'euros par an de recettes fiscales dans les caisses de l'État. Mais selon de Martino, « c'est un montant à la louche ». Le président de l'Asic rapporte que « les entreprises du secteur indiquent que cette taxe sur les activités numériques ne rapporterait pas davantage que 300 millions d'euros » » relaie Clubic.
Par ailleurs, le site spécialisé donne de l’écho au président de l’association quand ce dernier assure que les consommateurs et sociétés français seront touchés par cette décision. D’après lui, non seulement la taxe va se répercuter sur les consommateurs mais la French Tech pourrait pâtir de cette taxe qui découragerait les acteurs étrangers à acheter des start-ups françaises ainsi que les acteurs français qui veulent devenir des poids lourds.