Comment évolue la taxe foncière en France ?
La taxe foncière est calculée sur la base de la valeur cadastrale d'un bien immobilier, une valeur locative théorique déterminée par le confort et la valeur du bien. Divers taux d'imposition, appliqués par la commune et l'intercommunalité, viennent s'ajouter à cette base. Depuis 2018, une majoration de ces valeurs cadastrales est appliquée en fonction de l'IPCH de l'année précédente, conformément à l'article 1518 bis du Code général des impôts. Cette méthode de calcul a conduit à des augmentations successives, parfois jugées excessives par les propriétaires.
Pour 2024, la hausse prévue de la taxe foncière est de 3,9%. Cette augmentation fait suite à des hausses conséquentes en 2022 et 2023, atteignant respectivement 3,4% et 7,1%, cette dernière étant la plus élevée depuis 1986. Des villes comme Paris ont connu des augmentations spectaculaires, avec une hausse de 59% en 2023. En effet, cette hausse peut varier localement. Les communes ont la latitude d'ajuster leurs taux d'imposition, pouvant ainsi moduler l'impact de cette revalorisation sur les contribuables.
Pour 2024, la hausse prévue de la taxe foncière est de 3,9%. Cette augmentation fait suite à des hausses conséquentes en 2022 et 2023, atteignant respectivement 3,4% et 7,1%, cette dernière étant la plus élevée depuis 1986. Des villes comme Paris ont connu des augmentations spectaculaires, avec une hausse de 59% en 2023. En effet, cette hausse peut varier localement. Les communes ont la latitude d'ajuster leurs taux d'imposition, pouvant ainsi moduler l'impact de cette revalorisation sur les contribuables.
L’inquiétude des propriétaires
Face à cette augmentation continue, les propriétaires expriment un sentiment de mécontentement croissant. L'Union nationale des propriétaires immobiliers (UNPI) a notamment souligné le sentiment d'abandon et de mépris ressenti par les propriétaires, qui se voient contraints de supporter une charge fiscale de plus en plus lourde.
Par ailleurs, certaines communes ont choisi d'augmenter les taux de taxe foncière, aggravant ainsi la situation. Cette dernière risque d’empirer à la suite de la suppression de la taxe d’habitation pour tous les ménages survenue en 2023, sauf pour les résidences secondaires.
Par ailleurs, certaines communes ont choisi d'augmenter les taux de taxe foncière, aggravant ainsi la situation. Cette dernière risque d’empirer à la suite de la suppression de la taxe d’habitation pour tous les ménages survenue en 2023, sauf pour les résidences secondaires.