Un levier de financement du régime des retraites inattendu
La question de la réforme des retraites est liée à celle du financement du régime. Selon le gouvernement, il risque d’être déficitaire dans les années à venir, thèse toutefois contredite par certains opposants. Pour trouver l’argent nécessaire au financement du régime, le gouvernement veut donc reporter l’âge légal de départ à 64 ans, soit faire travailler tous les Français deux ans de plus.
Mais un député du MoDem, Philippe Vigier, a dans ses cartons un amendement qui permettrait de récupérer, en plus, 2 milliards d’euros. Pour ce faire, il compte s’attaquer à un autre totem de la société française : les 35 heures. Cette durée de travail hebdomadaire est en vigueur depuis 2022, et est régulièrement pointée du doigt pour expliquer certains problèmes de la France, notamment en termes de compétitivité.
Mais un député du MoDem, Philippe Vigier, a dans ses cartons un amendement qui permettrait de récupérer, en plus, 2 milliards d’euros. Pour ce faire, il compte s’attaquer à un autre totem de la société française : les 35 heures. Cette durée de travail hebdomadaire est en vigueur depuis 2022, et est régulièrement pointée du doigt pour expliquer certains problèmes de la France, notamment en termes de compétitivité.
Augmenter le temps de travail des Français en plus de reporter l’âge de départ à la retraite ?
L’amendement du MoDem prévoit de rallonger la durée du travail hebdomadaire de 30 minutes, soit passer de 35 à 35,5 heures par semaine. Une hausse de 2 heures de travail par mois en moyenne… qui est loin de faire l’unanimité. Même chez les rangs du parti présidentiel Renaissance cette idée a été accueillie froidement, depuis que Le Figaro l’a dévoilée.
Les députés qui soutiennent le président de la République et sa réforme craignent qu’une telle mesure ne fasse qu’envenimer les relations avec les citoyens. Ces derniers étaient plus d’un million, selon les données du ministère de l’Intérieur, à manifester contre la réforme le 19 janvier 2023. Et plusieurs journées de mobilisation sont déjà annoncées.
Les députés qui soutiennent le président de la République et sa réforme craignent qu’une telle mesure ne fasse qu’envenimer les relations avec les citoyens. Ces derniers étaient plus d’un million, selon les données du ministère de l’Intérieur, à manifester contre la réforme le 19 janvier 2023. Et plusieurs journées de mobilisation sont déjà annoncées.