Le terme « pilote automatique » au centre de l’affaire
Pixabay/Blomst
Si Elon Musk se vante souvent des exploits de ses voitures électriques, Tesla doit faire attention à ce qu’elle dit : en Allemagne, la justice a donné raison à une association de consommateurs qui a attaqué le constructeur en justice. Ce dernier présentait, sur son site officiel et pour la Tesla Model 3, le modèle grand public du groupe, un « pilote automatique ».
Tesla annonçait même que le système avait un « plein potentiel pour la conduite autonome » en cas d’options payantes commandées par le client, et que « la conduite automatique en milieu urbain » serait arrivée avant la fin de l’année 2019. Or, ce n’est pas le cas, en tout cas en Allemagne. Pour l’association de consommateurs, Tesla s’est donc rendue coupable de publicité mensongère.
Tesla annonçait même que le système avait un « plein potentiel pour la conduite autonome » en cas d’options payantes commandées par le client, et que « la conduite automatique en milieu urbain » serait arrivée avant la fin de l’année 2019. Or, ce n’est pas le cas, en tout cas en Allemagne. Pour l’association de consommateurs, Tesla s’est donc rendue coupable de publicité mensongère.
La justice épingle Tesla
La position de l’association de consommateurs allemande a reçu le soutien des juges du tribunal de Munich, où la plainte a été déposée. Il s’agit bien « d’actes commerciaux trompeurs ».
Selon la décision de justice, présenter le système comme du « pilotage automatique » induirait en erreur : le consommateur peut penser qu’il n’y a besoin d’aucun acte humain pour que la voiture fonctionne ; or ce n’est pas le cas. Pour plusieurs raisons, d’ailleurs : la conduite réellement autonome, celle qu’on appelle « autonomie de niveau 5 » n’a pas encore été développée ; et, de plus, la voiture autonome n’est pas encore autorisée à rouler en Allemagne.
Selon la décision de justice, présenter le système comme du « pilotage automatique » induirait en erreur : le consommateur peut penser qu’il n’y a besoin d’aucun acte humain pour que la voiture fonctionne ; or ce n’est pas le cas. Pour plusieurs raisons, d’ailleurs : la conduite réellement autonome, celle qu’on appelle « autonomie de niveau 5 » n’a pas encore été développée ; et, de plus, la voiture autonome n’est pas encore autorisée à rouler en Allemagne.