Le « retrofit » enfin autorisé
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Les acteurs du secteur, en France, ont enfin eu gain de cause : le samedi 4 avril 2020 a été publié au Journal officiel le décret permettant officiellement l’utilisation du retrofit sur le territoire français. Auparavant, si la technique était utilisée, elle posait de nombreux problèmes notamment en termes d’assurance et d’autorisation… car il fallait l’accord du constructeur. Ce dernier était en effet le seul à pouvoir valider un changement d’une telle nature sur un modèle.
Cette autorisation, nécessaire, rendait le retrofit compliqué à réaliser et, surtout, très long. Les constructeurs étaient réticents à donner leur accord et avaient clairement d’autres dossiers à traiter que la demande d’un particulier qui voulait redonner une deuxième vie à sa voiture. Il faut dire que par conséquent, c’est un potentiel client en moins sur le marché.
Cette autorisation, nécessaire, rendait le retrofit compliqué à réaliser et, surtout, très long. Les constructeurs étaient réticents à donner leur accord et avaient clairement d’autres dossiers à traiter que la demande d’un particulier qui voulait redonner une deuxième vie à sa voiture. Il faut dire que par conséquent, c’est un potentiel client en moins sur le marché.
Encore cher mais bientôt démocratisé ?
Avec le décret, qui fixe les règles pour ce changement de motorisation qui doit être réalisé en suivant un cahier des charges strict et par un professionnel agréé, l’autorisation du constructeur n’est plus nécessaire. La France rejoint donc d’autres pays, comme l’Italie, qui ont déjà autorisé cette technique depuis quelques années.
S’il faut compter environ 10.000 euros pour transformer sa voiture, qui doit avoir plus de 5 ans, en voiture électrique, le secteur espère que le système convaincra de nombreuses personnes, ce qui permettra de réduire les coûts à terme. Reste à savoir si la concurrence des voitures électriques bon marché, qui commencent à être commercialisées, ne risque pas de détourner du retrofit les potentielles personnes intéressées par une voiture électrique.
S’il faut compter environ 10.000 euros pour transformer sa voiture, qui doit avoir plus de 5 ans, en voiture électrique, le secteur espère que le système convaincra de nombreuses personnes, ce qui permettra de réduire les coûts à terme. Reste à savoir si la concurrence des voitures électriques bon marché, qui commencent à être commercialisées, ne risque pas de détourner du retrofit les potentielles personnes intéressées par une voiture électrique.