Un risque accru d’AVC en cas de semaine à rallonge
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Si le temps de travail fixé par la loi en France est de 35 heures hebdomadaires, la réalité, selon l’Insee, est que la moyenne du temps travaillé par semaine est plutôt de l’ordre de 39 heures. Mais ça reste acceptable, selon l’OMS. C’est au-delà de 55 heures par semaine, selon l’étude publiée par l’OMS et l’OIT sur la revue Environment International, que le travail représente un risque pour la santé.
En analysant plusieurs dizaines d’études sur le sujet, les chercheurs ont identifié un lien entre les semaines de travail très longues et le risque, accru, de maladies cardiovasculaires. « En 2016, 398.000 personnes sont mortes d’un AVC et 347.000 d’une maladie cardiaque pour avoir travaillé au moins 55 heures par semaine », précise l’OMS dans le communiqué de presse publié le 17 mai 2021. « Maintenant que l’on sait qu’environ un tiers du total de la charge de morbidité estimée liée au travail est imputable aux longues heures de travail, cela en fait le premier facteur de risque de maladie professionnelle ».
En analysant plusieurs dizaines d’études sur le sujet, les chercheurs ont identifié un lien entre les semaines de travail très longues et le risque, accru, de maladies cardiovasculaires. « En 2016, 398.000 personnes sont mortes d’un AVC et 347.000 d’une maladie cardiaque pour avoir travaillé au moins 55 heures par semaine », précise l’OMS dans le communiqué de presse publié le 17 mai 2021. « Maintenant que l’on sait qu’environ un tiers du total de la charge de morbidité estimée liée au travail est imputable aux longues heures de travail, cela en fait le premier facteur de risque de maladie professionnelle ».
Des craintes liées à la pandémie et au télétravail
L’étude a analysé les résultats d'études elles-mêmes publiées avant 2019, donc avant la pandémie de Covid-19 et le changement d’organisation du travail qu’elle a induite partout dans le monde. Mais pour l’OMS, il y a un réel risque que le temps de travail augmente à cause du télétravail et des conséquences économiques de la pandémie.
Le premier réduit voire annule la barrière entre vie privée et vie professionnelle, ce qui pourrait conduire les salariés à travailler plus. Les secondes pourraient entraîner une réduction des effectifs dont les tâches viendraient augmenter la charge de travail, et donc rallonger le temps de travail, des autres salariés de l’entreprise.
L’OMS appelle donc les États et les entreprises à protéger la santé des salariés avec des lois et des règlements interdisant, par exemple, les heures supplémentaires obligatoires, et garantissant certaines limites au temps de travail afin que celui-ci ne dépasse pas les 55 heures hebdomadaires.
Le premier réduit voire annule la barrière entre vie privée et vie professionnelle, ce qui pourrait conduire les salariés à travailler plus. Les secondes pourraient entraîner une réduction des effectifs dont les tâches viendraient augmenter la charge de travail, et donc rallonger le temps de travail, des autres salariés de l’entreprise.
L’OMS appelle donc les États et les entreprises à protéger la santé des salariés avec des lois et des règlements interdisant, par exemple, les heures supplémentaires obligatoires, et garantissant certaines limites au temps de travail afin que celui-ci ne dépasse pas les 55 heures hebdomadaires.