Ils sont l’avenir du pays et la guerre risque de laisser des traces indélébiles. L’UNESCO a annoncé un programme visant à « améliorer la santé mentale des élèves ». « En partenariat avec le ministère ukrainien de l'éducation et des sciences et avec le soutien financier du Gouvernement japonais, l'UNESCO met en oeuvre un projet visant à accompagner 15 000 psychologues scolaires ukrainiens. Ce projet, qui s'insère dans le cadre de la campagne nationale pour la santé mentale et le soutien psychosocial conduite par la Première Dame d'Ukraine, offrira à ces psychologues scolaires la possibilité d'acquérir de nouvelles compétences, de partager leurs expériences et d'utiliser des outils et des matériels de niveau international. La guerre a un effet dévastateur sur la santé mentale des personnes, en particulier sur celle des enfants qui forment le groupe le plus vulnérable. L'éducation joue un rôle crucial dans le bien-être de ces enfants et les psychologues scolaires représentent la première ligne de défense de leur santé mentale » explique l’organisation internationale dans son communiqué.
« Certains élèves ont des problèmes de sommeil, d'autres des comportements anxieux, d'autres encore sont devenus passifs et silencieux, tandis que certains sont devenus plus agressifs, présentant des comportements destructeurs », témoigne une psychologue scolaire d’un lycée ukrainien.
L’UNESCO s’engage avec les autorités locales, grâce au financement record du Japon, à accompagner les psychologues scolaires avec des conseils adaptés à la situation exceptionnelle que traverse le pays. Une mission de soutien des institutions par un accompagnement dédié.
« Les psychologues scolaires (…) ont besoin d'un soutien urgent pour acquérir de nouvelles compétences afin de répondre aux besoins psychologiques qui sont apparus pendant la guerre. Malgré la difficulté de la situation, ces professionnels ne se laissent pas abattre, déterminés à aider les apprenants à faire face aux circonstances », ajoute le communiqué sans préciser les fonds alloués ni la durée de la mission annoncée.