POTATO : la patate connectée
Pixabay/jacqueline macou
Dans les couloirs du salon de Las Vegas, BFM Business a rencontré Nicolas Baldeck, trentenaire et français. Ce dernier présente, sur un petit stand du salon, son invention : POTATO, développée par la start-up qu’il a lui-même fondée, BPZ Labs. Il s’agit d’un système permettant de connecter une patate à un smartphone, de lui parler et d’en surveiller l’évolution et l’état. Du moins, ça c’est le pitch qui a été présenté aux organisateurs du CES.
Effectivement, le système mis au point par BPZ Labs prend l’énergie de la patate, qui fait office de pile, et permet une connexion à un smartphone, par bluetooth. L’application développée permet de suivre la santé de la patate et même de lui poser des questions, les réponses apparaîtront sur le smartphone de l’utilisateur. Utilité… probablement nulle. Et c’est là le but de ce produit : dénoncer le CES.
Effectivement, le système mis au point par BPZ Labs prend l’énergie de la patate, qui fait office de pile, et permet une connexion à un smartphone, par bluetooth. L’application développée permet de suivre la santé de la patate et même de lui poser des questions, les réponses apparaîtront sur le smartphone de l’utilisateur. Utilité… probablement nulle. Et c’est là le but de ce produit : dénoncer le CES.
Un troll bien ficelé à 4000 euros
Comme Nicolas Baldeck l’explique à BFM Business, présente sur place, si le produit est réel, tout n’est qu’une blague. BPZ Labs est même l’acronyme de « Bac Plus Zéro » et son fondateur a voulu mettre en avant le peu de contrôles que les organisateurs mettent en œuvre pour sélectionner les participants au salon. C’est ainsi qu’on se retrouve, cette année 2020, avec POTATO ou encore avec un robot commandé par smartphone qui apporte… du papier toilette.
Nicolas Baldeck a expliqué qu’il lui aura suffit d’investir 4000 euros dans le projet, dont 1000 pour le petit stand et 3000 entre voyage et hébergement… pour se retrouver dans le même salon que Samsung, Sony et d’autres géants. « J’ai simplement expliqué en quoi POTATO était un objet connecté doublé d’un assistant personnel, à même de recourir à la fois à l’intelligence artificielle et au cloud », a-t-il précisé à BFM Business. Le CES, lui, n’aurait envoyé au jeune entrepreneur qu’une seule demande d’informations complémentaires sur son produit.
Nicolas Baldeck a expliqué qu’il lui aura suffit d’investir 4000 euros dans le projet, dont 1000 pour le petit stand et 3000 entre voyage et hébergement… pour se retrouver dans le même salon que Samsung, Sony et d’autres géants. « J’ai simplement expliqué en quoi POTATO était un objet connecté doublé d’un assistant personnel, à même de recourir à la fois à l’intelligence artificielle et au cloud », a-t-il précisé à BFM Business. Le CES, lui, n’aurait envoyé au jeune entrepreneur qu’une seule demande d’informations complémentaires sur son produit.