Cabines téléphoniques réhabilitées en bibliothèques gratuites, café pré-payé pour le client suivant, débarras gratuits, réfrigérateurs de rue collectifs, boîtes à dons dans les jardins publics ou boîtes à livres… Est-ce que la gentillesse est en train de s’ancrer dans nos sociétés ? Ce qui peut surprendre a priori, est peut-être en train d’arriver. Il est question ici, de « culture du don ». Laquelle se développe à vitesse grand V et contrairement à toutes les idées reçues. Dans la pratique, on dénombre des initiatives pêle-mêle, comme celle de « la boutique sans argent » ouverte cet été dans le douzième arrondissement de Paris. Tout y est gratuit, du petit électroménager, à la vaisselle en passant par les jouets, rapporte Le Monde. La particularité : la gratuité. Gratuit ? Oui, zéro euro, ce qui ne va pas forcément de soi. Parce qu’on n’a pas l’habitude ! D'ailleurs, échanger se révèle aujourd'hui davantage dans la culture, qu'accepter quelque chose gratuitement. Mais les mentalités sont en train de changer.
Le modèle de « la boutique sans argent » de l’avenue Daumesnil, c’est self-service : tout est en libre service, on peut se servir, prendre ce dont on a besoin, sans troquer en échange ou se justifier. Magasin social en somme, mais magasin social d’un nouveau genre, car tous les produits sont gratuits. C'est un lieu de « dons entre particuliers » dit Le Monde où aucun incident n’est à signaler. « La boutique sans argent » s’est montée à la suite de précurseurs allemands, notamment berlinois. Mais aussi, dans l’idée du Magasin pour rien associatif qui a ouvert il y a cinq ans à Mulhouse. Depuis, il a fait des émules à Paris et à Rennes.
Dans la foulée de cette culture du don, on a vu apparaître la pratique du « café suspendu ». Autrement dit, on paye son café le double mais ce faisant, on en offre un au client qui n’en n’a pas les moyens. Cette initiative 100% solidaire vient du Canada. Même de façon confidentielle, elle se développe en France. « L'objectif de Café Suspendu est d’amener un moyen simple de penser aux autres : en offrant un café où profitant d'un café qu'un inconnu nous a laissé » peut-on lire sur le site de l’association du même nom. Plus largement, elle se veut « le réseau suspendu à la générosité. » Aujourd'hui, retraités et étudiants en profitent majoritairement.
Sur le même principe solidaire, on voit apparaître des « baguettes suspendues » dans certaines boulangeries. Mais aussi des coupes de cheveux suspendues, voire des repas. Et même une future ville suspendue : c’est le projet des Lilas en Seine-Saint-Denis, et de la conseillère municipale Madeline Da Silva. Elle ajoute : « on ne peut plus faire l’impasse sur cette économie circulaire, l’attente est trop forte. Tout le monde achète désormais des vêtements de seconde main, ce n’est plus réservé aux pauvres, ce n’est plus plouc. C’est celui qui achète plein pot qui l’est ! Il se passera la même chose avec la gratuité. » Enfin un phénomène positif qui découle des crises économiques et écologiques.
Le modèle de « la boutique sans argent » de l’avenue Daumesnil, c’est self-service : tout est en libre service, on peut se servir, prendre ce dont on a besoin, sans troquer en échange ou se justifier. Magasin social en somme, mais magasin social d’un nouveau genre, car tous les produits sont gratuits. C'est un lieu de « dons entre particuliers » dit Le Monde où aucun incident n’est à signaler. « La boutique sans argent » s’est montée à la suite de précurseurs allemands, notamment berlinois. Mais aussi, dans l’idée du Magasin pour rien associatif qui a ouvert il y a cinq ans à Mulhouse. Depuis, il a fait des émules à Paris et à Rennes.
Dans la foulée de cette culture du don, on a vu apparaître la pratique du « café suspendu ». Autrement dit, on paye son café le double mais ce faisant, on en offre un au client qui n’en n’a pas les moyens. Cette initiative 100% solidaire vient du Canada. Même de façon confidentielle, elle se développe en France. « L'objectif de Café Suspendu est d’amener un moyen simple de penser aux autres : en offrant un café où profitant d'un café qu'un inconnu nous a laissé » peut-on lire sur le site de l’association du même nom. Plus largement, elle se veut « le réseau suspendu à la générosité. » Aujourd'hui, retraités et étudiants en profitent majoritairement.
Sur le même principe solidaire, on voit apparaître des « baguettes suspendues » dans certaines boulangeries. Mais aussi des coupes de cheveux suspendues, voire des repas. Et même une future ville suspendue : c’est le projet des Lilas en Seine-Saint-Denis, et de la conseillère municipale Madeline Da Silva. Elle ajoute : « on ne peut plus faire l’impasse sur cette économie circulaire, l’attente est trop forte. Tout le monde achète désormais des vêtements de seconde main, ce n’est plus réservé aux pauvres, ce n’est plus plouc. C’est celui qui achète plein pot qui l’est ! Il se passera la même chose avec la gratuité. » Enfin un phénomène positif qui découle des crises économiques et écologiques.