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Non la fatigue chronique n’est pas une invention de faignants. Il s’agit d’une vraie maladie que la médecine résume sous l’acronyme SFC – Syndrome de fatigue chronique. Les personnes concernées sont souvent incomprises de leur entourage qui peut leur reprocher d’être mou ou de mal gérer leur sommeil. Il y a pourtant des symptômes précis et reconnus qui indiquent qu’il s’agit bel et bien d’une maladie : sensation de fatigue importante, maux de tête, douleurs aux articulations, difficultés à se concentrer ou dormir. « Lorsque des personnes atteintes du syndrome de fatigue chronique demandent l’aide d’un médecin, elles peuvent subir une série de tests qui permettent de vérifier la fonction hépatique, rénale et cardiaque, ainsi que le nombre de cellules sanguines et immunitaires. Tous ces différents tests devraient normalement guider le médecin vers une maladie ou une autre, mais pour les patients atteints du syndrome de fatigue chronique, les résultats sont tous normaux », assure un des auteurs d’une nouvelle étude sur la question, Ron Davis (Stanford), cité par SciencePost.fr.
Cette étude ouvre la voie d’une détection par le sang qui pourrait largement changer la donne. Jusqu’ici, pour être officiellement diagnostiqué il fallait passer de nombreux tests. « Les scientifiques ont alors eu l’idée de provoquer un stress cellulaire dans les échantillons en ajoutant du sodium (sel), puis ils ont comparé les réponses du groupe atteint de SFC avec celles du groupe témoin. Il est alors ressorti que tous les échantillons de sang des patients atteints de SFC avaient généré une « pointe de courant électrique importante », tandis que ceux des volontaires sans SFC étaient restés « relativement stables ».Ce résultat, peut-on lire, pourrait traduire une difficulté de l’organisme à se défendre correctement contre le stress », souligne le site français qui a repéré l’étude.
Cette étude ouvre la voie d’une détection par le sang qui pourrait largement changer la donne. Jusqu’ici, pour être officiellement diagnostiqué il fallait passer de nombreux tests. « Les scientifiques ont alors eu l’idée de provoquer un stress cellulaire dans les échantillons en ajoutant du sodium (sel), puis ils ont comparé les réponses du groupe atteint de SFC avec celles du groupe témoin. Il est alors ressorti que tous les échantillons de sang des patients atteints de SFC avaient généré une « pointe de courant électrique importante », tandis que ceux des volontaires sans SFC étaient restés « relativement stables ».Ce résultat, peut-on lire, pourrait traduire une difficulté de l’organisme à se défendre correctement contre le stress », souligne le site français qui a repéré l’étude.