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En proie à un déferlement de haine ces derniers mois, la communauté copte d'Égypte déplore quatre nouveaux assassinats et se sent abandonnée mais ne perd pas la foi.
« Les Coptes font face à la campagne la plus agressive de toute l'histoire moderne de l'Égypte » selon un responsable copte qui a voulu rester anonyme. Trois Coptes ont été tués en l'espace d'une semaine en juin. Un autre chrétien avait également été tué, fin mai. Selon l'ONG, le manque de motif et les méthodes utilisées ont conduit les Coptes à penser que ces meurtres avaient été perpétrés par des extrémistes et que les victimes ont été spécifiquement visées en raison de leur croyance. Aucun des meurtriers n'a, pour l'heure, été arrêté.
Le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, avait pourtant assuré qu'il n'y aurait pas de différences de traitement entre la minorité copte et les musulmans. Mais selon Portes Ouvertes, la répression s'est renforcée depuis sa prise de pouvoir.
« Les forces de l'ordre ne se sentent pas concernées par la protection des Coptes. Ils falsifient leurs rapports et ne font pas l'effort d'arrêter les coupables. Les extrémistes sont autorisés à commettre ces atrocités, ce qui en encourage d'autres à agir aussi » explique Hakim, responsable copte dans la région de Minya, touchée par l'attaque du bus en mai dernier.
Ainsi fin juin, Michael Nabil Bebawy, un artiste copte de 32 ans a vraisemblablement été décapité et jeté d'un train par 3 hommes, « mais la police cherche à faire passer ce drame pour un accident » selon le beau-frère de la victime, qui est également avocat.
« Les Coptes font face à la campagne la plus agressive de toute l'histoire moderne de l'Égypte » selon un responsable copte qui a voulu rester anonyme. Trois Coptes ont été tués en l'espace d'une semaine en juin. Un autre chrétien avait également été tué, fin mai. Selon l'ONG, le manque de motif et les méthodes utilisées ont conduit les Coptes à penser que ces meurtres avaient été perpétrés par des extrémistes et que les victimes ont été spécifiquement visées en raison de leur croyance. Aucun des meurtriers n'a, pour l'heure, été arrêté.
Le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, avait pourtant assuré qu'il n'y aurait pas de différences de traitement entre la minorité copte et les musulmans. Mais selon Portes Ouvertes, la répression s'est renforcée depuis sa prise de pouvoir.
« Les forces de l'ordre ne se sentent pas concernées par la protection des Coptes. Ils falsifient leurs rapports et ne font pas l'effort d'arrêter les coupables. Les extrémistes sont autorisés à commettre ces atrocités, ce qui en encourage d'autres à agir aussi » explique Hakim, responsable copte dans la région de Minya, touchée par l'attaque du bus en mai dernier.
Ainsi fin juin, Michael Nabil Bebawy, un artiste copte de 32 ans a vraisemblablement été décapité et jeté d'un train par 3 hommes, « mais la police cherche à faire passer ce drame pour un accident » selon le beau-frère de la victime, qui est également avocat.