Une île cachée sous la calotte glaciaire
pixabay/tpsdave
Il arrive que des petites îles se forment à la suite d’éruptions volcaniques sous-marines : le magma alors rejeté dans l’océan crée des rochers, la plupart du temps de quelques mètres de longueur seulement. Sif, par contre, est issue d’une tout autre histoire : c’est le réchauffement climatique qui en a permis la découverte. Malheureusement, on aurait préféré qu’elle reste inconnue.
Le 11 février 2020, le brise-glace américain RV Nathaniel B. Palmer se trouve au sud-ouest de l’Antarctique, une zone où ne naviguent que très rarement des bateaux, quasi exclusivement des missions scientifiques. Le second du capitaine identifie alors un bout de terre qui n’est pas cartographié : il s’agit d’une nouvelle île qui se trouvait, jusque-là, sous la glace.
Le 11 février 2020, le brise-glace américain RV Nathaniel B. Palmer se trouve au sud-ouest de l’Antarctique, une zone où ne naviguent que très rarement des bateaux, quasi exclusivement des missions scientifiques. Le second du capitaine identifie alors un bout de terre qui n’est pas cartographié : il s’agit d’une nouvelle île qui se trouvait, jusque-là, sous la glace.
Une île de granit
L’île a été nommée Sif, déesse de la mythologie nordique et épouse du dieu Thor. Or, Thor est le nom de l’opération à laquelle participe le brise-glace : la Thwaites Offshore Research (Thor). Un nom tout trouvé, donc, d’autant plus que Sif est une déesse associée à la terre.
Selon les chercheurs, qui n’ont pu se rendre sur l’île que le 23 février 2020, car ils ont dû répondre à un appel de détresse dans les alentours, l’île serait composée de granit. Longue de 350 mètres, elle est encore en très grande majorité recouverte de glace, ce qui soutient la thèse d’une découverte liée au réchauffement climatique et à la fonte des glaces qui s’accélère.
Selon les chercheurs, qui n’ont pu se rendre sur l’île que le 23 février 2020, car ils ont dû répondre à un appel de détresse dans les alentours, l’île serait composée de granit. Longue de 350 mètres, elle est encore en très grande majorité recouverte de glace, ce qui soutient la thèse d’une découverte liée au réchauffement climatique et à la fonte des glaces qui s’accélère.