Tourisme : un retour à une situation stable
Les vacances de la Toussaint débuteront ce samedi 23 octobre. Sur France Inter, Didier Arino, directeur général de Protourisme, cabinet de conseil spécialisé dans le tourisme, a indiqué que l'on retrouvait « peu à peu, une situation quasi normale ». À cette période de l'année, ce sont habituellement «12 à 14 millions de nos concitoyens qui partent en vacances », a-t-il rappelé, des chiffres bien moins importants que pour les vacances d'été, mais qui restent « conséquents pour les professionnels ». La reprise est « importante, sachant que ces vacances étaient devenues de plus en plus conséquentes pour les opérateurs du tourisme, et notamment les agences de voyage ».
« Aujourd'hui, les réservations s'accélèrent, avec environ 40% de ce qu'était le flux avant le Covid », a souligné Didier Arino. Ces vacances de la Toussaint seront « franco-françaises », assure-t-il. « Les professionnels comptent sur les réservations de dernière minute pour faire le plein. Les Français attendent que toutes les conditions soient réunies pour réserver ». Facteur important à prendre en compte : la météo. Quel est le profil de ceux qui réservent un séjour « marchand » - à savoir un hébergement payant comme un hôtel ou un club de vacances - à la Toussaint ? Il s'agit sans surprise des ménages aisés ; ces derniers partent généralement plusieurs fois dans l’année, et sont pressés de pouvoir repartir à l’étranger après des mois de restrictions des déplacements.
« Aujourd'hui, les réservations s'accélèrent, avec environ 40% de ce qu'était le flux avant le Covid », a souligné Didier Arino. Ces vacances de la Toussaint seront « franco-françaises », assure-t-il. « Les professionnels comptent sur les réservations de dernière minute pour faire le plein. Les Français attendent que toutes les conditions soient réunies pour réserver ». Facteur important à prendre en compte : la météo. Quel est le profil de ceux qui réservent un séjour « marchand » - à savoir un hébergement payant comme un hôtel ou un club de vacances - à la Toussaint ? Il s'agit sans surprise des ménages aisés ; ces derniers partent généralement plusieurs fois dans l’année, et sont pressés de pouvoir repartir à l’étranger après des mois de restrictions des déplacements.
Vers une reprise progressive du tourisme international ?
En France, un fort engouement pour les parcs à thème se fait sentir, avec un parc hôtelier « quasiment complet », explique Didier Arino, qui relate également un retour du tourisme urbain, dans les grandes villes de France : « On a repris 80% des taux d'occupation habituels à cette période dans les grandes métropoles, ça fonctionne très bien pour Paris, Bordeaux, Lyon, via le tourisme d'affaires. Vient s'additionner un tourisme de villégiature, avec aussi une reprise des clientèles étrangères ».
Les destinations européennes ensoleillées sont prisées des touristes qui n'ont pas encore la possibilité se rendre en Asie ou en Amérique Latine. « L'ouverture des États-Unis a aussi été un élément déclencheur considérable », avec une accélération des réservations long-courrier depuis l'annonce de la Maison-Blanche. Le pays sera ouvert dès le 8 novembre aux seuls touristes étrangers ayant reçu une double injection de vaccin contre le COVID-19. Mais le chemin à parcourir reste long pour ce secteur sinistré par la pandémie. « La perte pour le secteur du tourisme s'élève à plus de 100 milliards d'euros depuis le début de la crise », a conclu le directeur général de Protourisme.
Les destinations européennes ensoleillées sont prisées des touristes qui n'ont pas encore la possibilité se rendre en Asie ou en Amérique Latine. « L'ouverture des États-Unis a aussi été un élément déclencheur considérable », avec une accélération des réservations long-courrier depuis l'annonce de la Maison-Blanche. Le pays sera ouvert dès le 8 novembre aux seuls touristes étrangers ayant reçu une double injection de vaccin contre le COVID-19. Mais le chemin à parcourir reste long pour ce secteur sinistré par la pandémie. « La perte pour le secteur du tourisme s'élève à plus de 100 milliards d'euros depuis le début de la crise », a conclu le directeur général de Protourisme.