Les +70 ans pourront se faire vacciner sans comorbidité
Mardi 23 mars 2021, en déplacement dans un centre de vaccination dans le département confiné du Nord, à Valenciennes, Emmanuel Macron a annoncé une bonne nouvelle pour tous les seniors qui désirent se faire vacciner et qui attendent impatiemment leur tour : dès samedi 27 mars 2021, la vaccination leur sera ouverte même s’ils n’ont pas de comorbidité.
La comorbidité, ou un risque accru d’avoir une forme grave voire mortelle de la Covid-19, était jusque-là la condition sinequanone pour se faire vacciner pour les personnes âgées entre 65 et 75 ans. Au-dessus de cet âge, la vaccination était prioritaire pour tous, et désormais c’est au-dessus de 70 ans qu’elle le sera. « Je veux qu’on organise les choses de manière méthodique, descendre par tranches d’âge », a déclaré Emmanuel Macron en présence des soignants.
La comorbidité, ou un risque accru d’avoir une forme grave voire mortelle de la Covid-19, était jusque-là la condition sinequanone pour se faire vacciner pour les personnes âgées entre 65 et 75 ans. Au-dessus de cet âge, la vaccination était prioritaire pour tous, et désormais c’est au-dessus de 70 ans qu’elle le sera. « Je veux qu’on organise les choses de manière méthodique, descendre par tranches d’âge », a déclaré Emmanuel Macron en présence des soignants.
Vaccination ouverte… mais quid des doses ?
Si l’annonce a de quoi rassurer les plus de 70 ans, il reste la question des doses qui sont toujours trop peu nombreuses en France et en Europe en général. Toutefois, l’annonce pourrait avoir été faite à la suite des dernières recommandations de la Haute Autorité de Santé (HAS) concernant le vaccin AstraZeneca, mis en pause puis à nouveau autorisé en Europe.
La HAS a en effet déclaré que ce vaccin, qui n’utilise pas la technologie ARNm mais est un vaccin classique, ne devait être réservé qu’aux plus de 55 ans, alors qu’il était auparavant distribué à toute personne prioritaire, y compris les soignants et les jeunes à risque. De fait, les prochaines doses livrées par le laboratoire pourront être aiguillées vers les plus de 70 ans plus facilement, puisqu’une majorité des destinataires en est désormais exclue.
La HAS a en effet déclaré que ce vaccin, qui n’utilise pas la technologie ARNm mais est un vaccin classique, ne devait être réservé qu’aux plus de 55 ans, alors qu’il était auparavant distribué à toute personne prioritaire, y compris les soignants et les jeunes à risque. De fait, les prochaines doses livrées par le laboratoire pourront être aiguillées vers les plus de 70 ans plus facilement, puisqu’une majorité des destinataires en est désormais exclue.