Une renégociation du contrat avec l’Union européenne
Pixabay/Johaehn
Les deux laboratoires ayant réussi, en un temps record, à développer un vaccin efficace contre le virus Sars-CoV-2 à base d’ARN messager, Moderna et Pfizer/BioNTech, auraient renégocié leurs contrats avec l’Union européenne. C’est en effet l’UE en tant qu’union d’États qui les a négociés afin d’obtenir des doses pour l’ensemble des pays, profiter d’un prix attractif et éviter de la concurrence entre les pays membres.
Mais, selon les informations du Financial Times, une renégociation a eu lieu, ce qui aurait de plus permis de connaître le prix de la dose de vaccin. Une information restée confidentielle, bien que quelques fuites aient eu lieu. Désormais, l’Union européenne paiera les doses de vaccin un peu plus cher.
Mais, selon les informations du Financial Times, une renégociation a eu lieu, ce qui aurait de plus permis de connaître le prix de la dose de vaccin. Une information restée confidentielle, bien que quelques fuites aient eu lieu. Désormais, l’Union européenne paiera les doses de vaccin un peu plus cher.
Une hausse du prix de la dose de vaccin justifiée ?
Selon les informations du journal économique américain, Pfizer aurait fait passer le prix d’une dose de son vaccin ARNm de 15,50 à 19,50 euros. Moderna, de son côté, coût un peu plus cher : initialement au prix de 19 euros la dose, l’UE la paiera désormais 21,50 euros.
Pour les laboratoires, cela devrait permettre d’augmenter le chiffre d’affaires prévisionnel pour 2021 concernant la vente de dose, déjà attendu entre 15 et 20 milliards de dollars pour l’ensemble de la planète.
De son côté, interrogé sur la question par RFI, Clément Beaune, secrétaire d’État chargé des Affaires européennes, explique simplement cette renégociation : les vaccins achetés à ce nouveau prix seront mieux adaptés à lutter contre les variants mais également produits en Europe.
Pour les laboratoires, cela devrait permettre d’augmenter le chiffre d’affaires prévisionnel pour 2021 concernant la vente de dose, déjà attendu entre 15 et 20 milliards de dollars pour l’ensemble de la planète.
De son côté, interrogé sur la question par RFI, Clément Beaune, secrétaire d’État chargé des Affaires européennes, explique simplement cette renégociation : les vaccins achetés à ce nouveau prix seront mieux adaptés à lutter contre les variants mais également produits en Europe.