Des retards de livraison dans les vaccins partout en Europe
Pixabay/PhotoLizM
Si la livraison des vaccins a bel et bien commencé, Pfizer s’est rapidement retrouvé dans l’impossibilité de livrer les flacons attendus. En cause : des travaux nécessaires sur les lignes de production pour, justement, accélérer la fabrication du vaccin contre la Covid-19. Tous les pays européens sont concernés.
Domenico Arcuri, à la tête de la campagne de vaccination en Italie, n’a toutefois pas apprécié ce retard : pour la péninsule italienne, ce sont 29 % de livraisons de moins qui sont attendues, de quoi, en tout cas un temps, faire craindre des ralentissements dans la vaccination voire mettre en péril la distribution de la deuxième dose obligatoire et qui doit être inoculée sous trois semaines. Il a donc annoncé qu’il avait l’intention d’attaquer le laboratoire en justice.
Domenico Arcuri, à la tête de la campagne de vaccination en Italie, n’a toutefois pas apprécié ce retard : pour la péninsule italienne, ce sont 29 % de livraisons de moins qui sont attendues, de quoi, en tout cas un temps, faire craindre des ralentissements dans la vaccination voire mettre en péril la distribution de la deuxième dose obligatoire et qui doit être inoculée sous trois semaines. Il a donc annoncé qu’il avait l’intention d’attaquer le laboratoire en justice.
Moins de flacons… mais plus de doses
Le laboratoire, face à cette menace, n’a pas manqué de répondre au gouvernement italien. Au Financial Times, Pfizer a expliqué qu’il n’y avait en réalité pas de réel retard… car les contrats européens mentionnent des « doses » et non des « flacons ». Or, l’Agence européenne du médicament a précisé que dans chaque flacon il était possible de récupérer 6 doses de vaccin contre 5 attendues. Résultat : les pays ont en réalité reçu 20 % de doses en plus par rapport à ce qui était prévu.
Autre détail, et non des moindres, les livraisons promises sont calculées, toujours selon les contrats, en trimestre, et non par mois ou par semaine. En cas de retard, le laboratoire a donc le temps de se rattraper avant d’être en faute. Et c’est justement ce qui devrait se passer : dès la mi-février, en théorie, les doses livrées seront conformes aux prévisions
Autre détail, et non des moindres, les livraisons promises sont calculées, toujours selon les contrats, en trimestre, et non par mois ou par semaine. En cas de retard, le laboratoire a donc le temps de se rattraper avant d’être en faute. Et c’est justement ce qui devrait se passer : dès la mi-février, en théorie, les doses livrées seront conformes aux prévisions