Variole du singe : l’OMS a recensé un décès depuis le début de l’année



Journaliste pour VA Press. En savoir plus sur cet auteur



21 Juin 2022

La variole du singe est un sujet sanitaire à suivre pour les autorités sanitaires mais encore loin de susciter une crise. Depuis le début de l’année, l’OMS annonce avoir recensé 2103 cas dans 42 pays et un seul décès.


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La tendance est à l’augmentation et l’OMS veut montrer qu’elle prend le sujet au sérieux. « Du 1er janvier au 15 juin, "un total de 2103 cas confirmés, un cas probable et un décès (au Nigeria) ont été signalés à l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) dans 42 pays", indique l'OMS dans un communiqué publié ce samedi. C'est la première fois que de nombreux cas sont signalés simultanément dans des "zones géographiques très disparates". L'OMS a supprimé dans ses statistiques sur ce virus, cousin moins virulent de la variole, la distinction entre pays endémiques et non endémiques, pour mieux "unifier" la réponse sanitaire. Lundi, le patron de l'OMS pourrait déclarer une "urgence de santé publique internationale" » avance LCI .

Une fois de plus, l’Europe semble au cœur de l’épidémie sans que l’on puisse évaluer le biais statistique d’une zone plus surveillée que l’Afrique ou l’Asie. « "La région européenne est au centre de la propagation du virus, avec 1.773 cas confirmés, soit 84% du total mondial", détaille le communiqué. Vient ensuite le continent américain (245 cas, 12%), suivi de l'Afrique (64 cas, 3%) et des régions de la Méditerranée orientale (14 cas) et du Pacifique occidental (7 cas). Des chiffres "probablement" inférieurs à la réalité, souligne l'OMS.  L'organisme considère par ailleurs que le virus devait déjà circuler avant la flambée actuelle sans que sa transmission soit détectée. Cela "pourrait remonter à 2017", indique-t-elle. Depuis cette date, quelques cas importés, notamment du Nigeria, ont en effet été sporadiquement identifiés dans plusieurs pays » continue l’article de la chaine d’infos.

Parmi les pistes d’explication, l’organisation internationale évoque la possibilité d’une épidémie causée par la baisse d’immunité globale causée par la fin de la vaccination contre la variole dans les années 1980. Une campagne qui avait été supprimée lorsque l’OMS avait estimé que la maladie avait été éradiquée.