Aujourd’hui, tout le monde a pris conscience que les voitures de demain seront des véhicules autonomes. Qui dit autonomes, dit sans conducteurs mais aussi parfois sans volants. Google, le géant de l’Internet américain est déjà bien avancé dans l’aventure, quant à Apple, c’est un secret de polichinelle, la marque à la pomme travaille également sur un prototype de voiture sans chauffeurs. Chez PSA aussi, la voiture autonome est d’actualité. Malgré les réticences, ces véhicules devraient contribuer à renforcer la sécurité routière. Le cabinet KPMG annonce ainsi que le nombre d’accidents devrait diminuer de façon significative avec une baisse de 80% d’ici 2040. Tout semble donc rouler dans le meilleur des mondes.
Pas pour tout le monde. Chez les assureurs, cela paraît un rien chaotique. Comme le rappelle très justement Le Monde, « pas tant à cause de la contraction prévisible de ce marché qui pèse, en France, 20 milliards d’euros par an et pourrait presque fondre de moitié dans les vingt-cinq prochaines années. » Les inquiétudes des assureurs se concentrent sur les responsabilités, inextricables, et un vrai casse-tête à définir : « Lorsqu’un véhicule conçu pour que personne ne tienne le volant sort de la route, vers qui se tourner pour identifier le responsable ? Le constructeur du modèle, le sous-traitant qui a conçu les algorithmes, le gestionnaire des données, la société qui a fabriqué les capteurs, les pouvoirs publics qui entretiennent l’infrastructure routière ? », explique au Monde, Pascal Demurger, directeur du groupe MAIF et président du GEMA, le Groupement des entreprises mutuelles d’assurance.
Pour la profession, il y a donc urgence à réglementer et à adapter les règles actuelles. Ainsi, des groupes de travail ont vu le jour, afin de « tenter d’anticiper les mutations annoncées », indique encore Le Monde. « En 2100, lorsque tous les véhicules seront équipés de systèmes de prévention des collisions, la situation sera gérable. Le problème, c’est la longue période de transition qui verra cohabiter des vieilles Mobylettes et des voitures robotisées avec, à la clé, des règlements de sinistres longs et compliqués », s’alarme un spécialiste des risques émergents dans une compagnie d’assurance. La notion de responsabilité n’a pas fini de faire débat, surtout quand il est question d’algorithmes. Mais ça, c’est la partie émergée de l’iceberg. L’autre, cachée, va donner encore plus de cheveux blancs aux assureurs : elle touche à la cybercriminalité, au hacking, au piratage à distance et à l'éthique. De quoi instaurer de nouveaux groupes de travail.
Pas pour tout le monde. Chez les assureurs, cela paraît un rien chaotique. Comme le rappelle très justement Le Monde, « pas tant à cause de la contraction prévisible de ce marché qui pèse, en France, 20 milliards d’euros par an et pourrait presque fondre de moitié dans les vingt-cinq prochaines années. » Les inquiétudes des assureurs se concentrent sur les responsabilités, inextricables, et un vrai casse-tête à définir : « Lorsqu’un véhicule conçu pour que personne ne tienne le volant sort de la route, vers qui se tourner pour identifier le responsable ? Le constructeur du modèle, le sous-traitant qui a conçu les algorithmes, le gestionnaire des données, la société qui a fabriqué les capteurs, les pouvoirs publics qui entretiennent l’infrastructure routière ? », explique au Monde, Pascal Demurger, directeur du groupe MAIF et président du GEMA, le Groupement des entreprises mutuelles d’assurance.
Pour la profession, il y a donc urgence à réglementer et à adapter les règles actuelles. Ainsi, des groupes de travail ont vu le jour, afin de « tenter d’anticiper les mutations annoncées », indique encore Le Monde. « En 2100, lorsque tous les véhicules seront équipés de systèmes de prévention des collisions, la situation sera gérable. Le problème, c’est la longue période de transition qui verra cohabiter des vieilles Mobylettes et des voitures robotisées avec, à la clé, des règlements de sinistres longs et compliqués », s’alarme un spécialiste des risques émergents dans une compagnie d’assurance. La notion de responsabilité n’a pas fini de faire débat, surtout quand il est question d’algorithmes. Mais ça, c’est la partie émergée de l’iceberg. L’autre, cachée, va donner encore plus de cheveux blancs aux assureurs : elle touche à la cybercriminalité, au hacking, au piratage à distance et à l'éthique. De quoi instaurer de nouveaux groupes de travail.