Près d’un tiers des produits sont jugés dangereux
rostichep/Pixabay
Un contrôle de la Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (DGCCRF) est assuré tous les ans depuis 2018 sur les places de marché en ligne quant à la conformité de produits non-alimentaires. En 2020, les contrôleurs se sont particulièrement penchés sur les jouets, les cosmétiques, les accessoires électriques et sur les bijoux fantaisie. En se faisant passer pour des consommateurs, les enquêteurs de la DGCCRF ont effectué des achats auprès des 10 plateformes de vente en ligne les plus utilisées en France. Il s’agit de Aliexpress, Amazon, Cdiscount, Ebay, Fnac.com, Joom, Rakuten, Rueducommerce, Vova ou encore Wish.
Sur les 450 produits analysés, 63% ont présenté des anomalies, dont 28% se sont même révélés dangereux. Ainsi, un quart des jouets présentent notamment des risques de suffocation ou de strangulation, 66% des guirlandes électriques et 84% des adaptateurs électriques présentent des risques d’électrocution ou d’incendie, et 74% des bijoux fantaisie sont dangereux pour la santé, notamment du fait de la présence de métaux lourds cancérigènes et toxiques pour la reproduction.
Sur les 450 produits analysés, 63% ont présenté des anomalies, dont 28% se sont même révélés dangereux. Ainsi, un quart des jouets présentent notamment des risques de suffocation ou de strangulation, 66% des guirlandes électriques et 84% des adaptateurs électriques présentent des risques d’électrocution ou d’incendie, et 74% des bijoux fantaisie sont dangereux pour la santé, notamment du fait de la présence de métaux lourds cancérigènes et toxiques pour la reproduction.
Le commerce en ligne en forte croissance
Dans son communiqué, le ministère de l’Économie, des Finances et de la Relance explique que le chiffre d’affaires du commerce en ligne s’est élevé à 112 milliards d’euros en 2020 et devrait continuer d’augmenter en 2021. Pour Alain Griset, ministre délégué chargé des Petites et Moyennes Entreprises, « Il est complètement anormal que l’on puisse encore trouver des produits sur des places de marchés en ligne non conformes à ce que nous exigeons dans le commerce physique. Ces situations sont inacceptables et doivent être traitées avec force. Ce sera l’un des enjeux de la Présidence française de l’Union Européenne ».
Cédric O, le secrétaire d’État chargé de la transition numérique et des communications électroniques, a salué le travail des inspecteurs de la DGCCRF. « Les contrôles que fait la DGCCRF sont indispensables pour protéger les consommateurs. Face à des plateformes parfois peu coopératives nous n’hésiterons pas à utiliser toute la palette des sanctions disponibles », a-t-il déclaré dans le communiqué. La DGCCRF rappelle que les vendeurs de produits sur les places de marché en ligne ont les mêmes responsabilités que tout autre vendeur envers les consommateurs.
Cédric O, le secrétaire d’État chargé de la transition numérique et des communications électroniques, a salué le travail des inspecteurs de la DGCCRF. « Les contrôles que fait la DGCCRF sont indispensables pour protéger les consommateurs. Face à des plateformes parfois peu coopératives nous n’hésiterons pas à utiliser toute la palette des sanctions disponibles », a-t-il déclaré dans le communiqué. La DGCCRF rappelle que les vendeurs de produits sur les places de marché en ligne ont les mêmes responsabilités que tout autre vendeur envers les consommateurs.